La journée de grève et de manifestations a été plutôt réussie dans notre ministère, et plus largement dans la fonction publique.
Plusieurs centaines de milliers de manifestants se sont mobilisés.
La grève du 10 octobre constitue un avertissement sérieux que le gouvernement devrait prendre en compte.
La politique du Président de la République et de son gouvernement a contribué à mobiliser les fonctionnaires suite à l’appel unanime de leurs organisations syndicales et au travail unitaire qu’a initié la FSU.
Dans nos deux ministères près d’1 agent sur 3 était en grève.
Les personnels ont donc voulu marquer leur colère devant une politique qui stigmatise les fonctionnaires, fait peser de lourdes menaces sur leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail et peut-être leur statut.
Le gouvernement annonce un retour du gel du point d’indice, une hausse du taux de la CSG peu et mal compensée, le rétablissement du jour de carence, un retard dans la mise en place des mesures de carrières actées par l’État, 1648 suppressions de postes dans nos ministères économiques et financier dont 1600 pour la seule DGFIP pour 2018, et d’autres pour les années à venir !
Un regret :
L’appel unitaire des 9 fédérations syndicales de fonctionnaires n’a pas été aussi unitaire dans nos ministères puisque notre organisation la FSU-Finances, malgré notre demande écrite, n’a pas été intégrée dans les intersyndicales. Tant et si bien qu’à la DGFIP, l’intersyndicale n’a été ouverte qu’à 4 syndicats et à l’Insee à 3 seulement, ce qui réduit et affaiblit l’esprit unitaire.
La coupe est pleine, il est urgent de changer de cap.
Messieurs les ministres, engagez une nouvelle politique de revalorisation des salaires des personnels, de création d’emplois nécessaire pour accomplir pleinement nos missions, renoncez au rétablissement du jour de carence, voilà le message des personnels grévistes et de la FSU-Finances.