Le 28 février 2018
La FSU-Finances vous invite à lire l’analyse publiée par le Ministère de l’action et des comptes publics le 2 février 2018.
On y apprend que le nombre global de départs à la retraite de fonctionnaires s’accroît contrairement aux années précédentes, le coût de la décote pour les retraités concernés, l’âge de départ moyen à la retraite …
Le 26 février 2018
Bilan de la journée d’action du 30 janvier dans les EHPAD
C’était la première fois que la FSU retraités et les 8 autres organisations de retraités appelaient à une action sortant de leur strict champ de compétence.
Elle a été très bien perçue par les retraité-e-s et les personnels des EHPAD. L’aumône de la ministre Buzyn représente un scandale, comparée aux cadeaux aux plus riches, le gouvernement n’a pas les mêmes priorités que nous.
Les 9 organisations souhaitent prolonger une mobilisation convergente avec les actifs, en soutenant ce qu’ils vont décider.
Ci-dessous un communiqué du groupe des « neuf » concernant l’action dans les EHPAD :
Communiqué intersyndical
Action dans les EHPAD
Le 14 septembre 2017
Le gouvernement vient d’annoncer la fin du gel des pensions de retraite des régimes de base avec une revalorisation de 0,8% au 1er octobre, ce qui correspond à la hausse des prix de ces douze derniers mois.
La FSU prend acte de cette annonce qui répond à une de ses revendications et fait suite au gel des pensions que supportent les retraité-es depuis quatre ans. Elle souhaite en voir la concrétisation sans retard.
Par cette annonce, le premier ministre essaie de désamorcer le très fort mécontentement des retraité-es après l’annonce de la hausse de la CSG qui concerne plus de 10 millions d’entre eux et la réduction de l’APL qui pénalise fortement les plus modestes. La FSU n’est pas dupe, car si cette augmentation apportera un « petit plus » pour les retraité-es exonéré-es de CSG, pour 60% d’entre eux la ponction du 1er janvier sera plus importante que la petite hausse d’octobre, ce qui provoquera une nouvelle baisse de leur pouvoir d’achat.
La garantie du pouvoir d’achat de l’ensemble des retraité-es reste toujours d’actualité : rattrapage des pertes subies et pas de pension en dessous du SMIC. C’est une exigence affirmée fortement dans les 12 000 réponses au questionnaire initié par neuf organisations syndicales et associatives de retraité-e-s.
Les retraité-es de la FSU restent déterminé-es à faire des actions du 28 septembre un temps fort pour rappeler l’ensemble des problématiques posées aux retraité-es.
Les 9 organisations (UCR CGT, FO, UNAR- CFTC, CE- CGC, FGR-FP, UNIRS-SOLIDAIRES, UNRPA, LSR, FSU) demandent à être reçues par le Président de la République pour exposer leurs revendications et faire de la situation des 16 millions de retraité-es une question essentielle de la politique gouvernementale.
Le 22 juin 2017
Sous couvert de simplification et d’équité, le nouveau Président envisage une réforme radicale des retraites (dite réforme systémique, puisqu’elle modifie en profondeur le système… c’est cette (contre) réforme qui est également défendue par la CFDT !).
Malgré la simplicité apparente de son projet (« chaque euro cotisé donne à tous les mêmes droits, quel que soit le statut« ), c’est un système par points inscrits sur un « compte personnel de retraites » qui ne garantit pas le montant de la pension perçue.
Au capital virtuel accumulé s’appliquerait en effet un coefficient de conversion dépendant de deux paramètres : âge de départ à la retraite du salarié et espérance de vie de sa génération à cet âge (il s’agit bien d’une moyenne… comme si l’ouvrier du bâtiment et le cadre, nés la même année, avaient la même espérance de vie !).
En fait, l’équilibre financier du système ne pourrait se faire que par l’appauvrissement des retraités tout en supprimant la solidarité intergénérationnelle et en accroissant terriblement les inégalités à la défaveur des petits salaires, des carrières incomplètes et des gens qui vivraient moins longtemps que la moyenne estimée de ceux appartenant à leur tranche d’âge (quel cynisme !).
Enfin, la mise en place d’un système uniforme et unique (privé et public) qui supprimerait les régimes spéciaux et les dernières catégories actives, permettrait de faire disparaître le calcul sur les six derniers mois pour les fonctionnaires qui est un élément constitutif du statut (Code des pensions).
C’est un grand pas vers une retraite par capitalisation.
La FSU s’y opposera.
Le 7 juin 2017
Le droit à l’information sur la retraite a pour objet d’apporter une information globale et régulière à chaque assuré sur ses droits à retraite.
Le Décret n°2017-1004 du 10 mai 2017 ouvre la possibilité de mettre à disposition des assurés les documents du droit à l’information sur leur retraite sous forme dématérialisée.
Le 30 mai 2017
lettre_des_9_a_e_macron_19_mai.pdf
Le 30 mai 2017
chargé des retraité-es et personnes âgées
Au total un quart de la population dont 16 millions de retraité.e.s est ignoré. La FSU demande au gouvernement qui prendra en charge ces questions et selon quelles intentions ?
Le vieillissement de la population impose aujourd’hui de s’interroger sur la place de ces millions de citoyen-ne-s dans la société. Il impose aussi de réfléchir sous un angle nouveau au défi posé par la plus grande longévité en termes d’aménagement du territoire, de services publics de proximité, de santé, de logement, de pension et pouvoir d’achat, de fiscalité, de lien intergénérationnel, de grand âge et de la perte d’autonomie…
Les retraité-es ne peuvent pas être considéré-es que lorsqu’il est question d’ augmenter le point de CSG sans contrepartie (à la hauteur de 1,7 ce qui constituerait une perte de 24 € pour 1 300 euros de pension par mois), ou pour envisager de poursuivre le gel des pensions.
Pour la FSU, reconnaître la place des retraité.e.s et personnes âgées nécessite de créer les conditions institutionnelles de dialogue.
Le 14 octobre 2016
Communiqué FSU –
La Cour des comptes préconise, treize ans après son dernier rapport de 2003 sur les pensions des fonctionnaires civils de l’État, des « leviers d’évolution des régimes des retraites des fonctionnaires » et des recommandations sur son financement. Elle propose d’allonger de six mois à cinq ou dix ans la période de référence, ce qui diminuerait de fait les retraites des personnels ayant eu des carrières courtes, notamment les femmes
Depuis 2003 le niveau de pension des tou-te-s les retraité-e-s s’est considérablement dégradé. Le dispositif de régime complémentaire obligatoire des fonctionnaires créé à cette époque pour la partie indemnitaire (RAFP) apporte un complément dérisoire avec une prestation soumise aux aléas boursiers que la Cour des comptes avait elle-même épinglés en 2013.
Aujourd’hui à l’occasion de la sortie ce rapport, la Cour précise elle-même que « des règles différentes n’induisent pas obligatoirement des inégalités de retraite, de même, au demeurant, que des règles similaires appliquées à des populations différentes ne garantissent pas nécessairement l’équité. ». Pourquoi, dès lors, cibler les fonctionnaires en reproposant, par exemple, la création d’une caisse de retraite des fonctionnaires. Il existe déjà le code des pensions. C’est l’élément du statut des fonctionnaires qui permet à l’État d’assumer l’ensemble de ses responsabilités et de ses choix politiques. Il n’y a pas besoin de créer quoi que ce soit sauf à vouloir pointer du doigt un déficit par nature artificiel.
Mettre en avant les droits familiaux des fonctionnaires alors que la majoration de durée d’assurance n’est que de six mois pour un enfant dans la Fonction Publique relève d’une approche un peu trop orientée tout comme pointer le supplément familial de traitement dans un rapport sur les retraites.
Remettre en cause les facteurs de pénibilité dans la carrière des catégories dites « actives » ou encore supprimer les bonifications de dépaysement pour services hors d’Europe traduisent bien la même volonté de stigmatiser les fonctionnaires comme l’attaque faite aux femmes en 2003 avec la suppression de la bonification pour enfants.
Pour la FSU, il faut cesser d’opposer le public au privé. Le comité de suivi des retraites a écrit dans son troisième rapport en juillet 2016 que « les durées de cotisation, les taux de cotisation salariale sont aujourd’hui largement harmonisées ».
Si l’on doit réfléchir sur les retraites du public et du privé, il faut réfléchir à des objectifs convergents notamment en termes de taux de remplacement pour assurer à tou-te-s les futur-e-s retraité-e-s un niveau de pension satisfaisant, et non alimenter le soupçon sur certains.
Le 27 mai 2016
Le COR s’est réuni en séance plénière mercredi 25 mai pour examiner son dossier mensuel consacré, ce mois-ci, à l’impact des réformes des retraites dans la fonction publique et les autres régimes spéciaux.
La question de l’équité entre assurés de régimes différents est régulièrement étudiée par le Conseil. Selon la loi, un des objectifs du système de retraite français est que « les assurés bénéficient d’un traitement équitable au regard de la durée de la retraite comme du montant de leur pension, quels que soient […] les régimes dont ils relèvent ».
Voici un résumé du dossier de mai 2016:
COR- retraite fonction publique et régimes spéciaux
Le 30 septembre 2015
Notre syndicat a été alerté par quelques adhérents sur le fait que leur compte RAFP était erroné (montant, erreur de nom,…).
La FSU-Finances vous conseille dans un premier temps de procéder à la vérification de votre compte ou de le créer en ligne : https://sl2.cdc.retraites.fr/sl2EIhm/web/connexion?avi=false
En cas de problème nous invitons nos adhérent-e-s à nous contacter afin que notre syndicat puisse leur apporter son aide.
Le 29 septembre 2015
Le système de retraite français est caractérisé par l’existence de différents régimes.
Même si les règles ont été rapprochées au cours des dix dernières années, certaines restent encore distinctes entre salariés du privé et fonctionnaires, soulevant la question de l’équité entre ces deux catégories.
Vous trouverez ci-dessous une synthèse réalisée par le Conseil d’Orientation des Retraites qui porte notamment sur la comparaison du financement des régimes, des dispositifs de solidarité et des règles de calcul des pensions.
Les différences de retraite entre salariés du privé et fonctionnaires
Le 22 septembre 2015
La FSU-FINANCES vous informe sur vos droits à la retraite.
Même si c’est encore loin pour certains cela peut être utile.
Guide des retraites
Le site du régime des retraites de l’Etat
Le 22 septembre 2015
Chaque année, l’ensemble des régimes de retraite organise une campagne d’information sur la retraite.
Un document d’information sera envoyé automatiquement à certains assurés en fonction de leur année de naissance selon un calendrier pré-établi. Droit à l’information retraite – Calendrier
Le 11 février 2015
Le décret n° 2015-103 du 2 février 2015 portant application des articles 162 et 163 de la loi n° 2011-1977 prévoit de nouvelles modalités :
concernant la répartition de la pension de réversion entre orphelins,
concernant le calcul de la pension de retraite et de la rente viagère d’invalidité,
Il étend également aux pensionnés invalides des droits concernant la majoration d’enfant dans les conditions que les pensionnés valides.
Le 25 novembre 2014
Complément retraite COREM, la peau de chagrin
Si certains patrons sont gavés avec les « retraites chapeau » on ne peut pas en dire autant pour les adhérents du COREM (complément retraite mutualiste).
110 000 fonctionnaires sont concernés, ils ont reçu en octobre un courrier les informant que l’Union Mutualiste Retraite envisageait des mesures fort inquiétantes :
baisse des rentes de 30 à 35 euros par mois pour les allocataires du régime R1 (régime fermé mis en place en 2002 pour les anciens du CREF) ;
baisse du taux d’escompte sur les cotisations et report de l’ouverture des droits à un complément de retraite à taux plein de 60 à 62 ans pour les cotisants du régime R2 pour les autres sociétaires.
De la MRIFEN au CREF, puis au COREM, les changements de nom pour sauver les retraites complémentaires par points se sont toujours accompagnés d’une baisse des versements des rentes.
On voit là les limites d’un système de capitalisation où la valeur du point est révisable à tout moment en fonction de la conjoncture.
Le système actuel de la retraite par répartition est pour la FSU-FINANCES le plus juste et le plus fiable, il faut le défendre et le renforcer.
Le 16 juillet 2014
Compte pénibilité retraite : reculade du gouvernement
Un des seuls points positifs de la dernière contre-réforme des retraites a été la création du compte pénibilité.
Il devait permettre aux salariés exposés à des facteurs de pénibilité d’accumuler des points, ce qui leur permettrait de partir plus tôt à la retraite, ou de se former ou de travailler à temps partiel.
Or, au premier toussotement du patronat, le gouvernement a reculé et différé une partie de la mise en œuvre du compte pénibilité retraite à 2016.
Pour ne pas trop heurter les syndicats, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a annoncé que les points acquis par les salariés au titre de la pénibilité seraient doublés dès 58,5 ans, au lieu de 59,5 comme initialement prévu.
«Quatre facteurs (de pénibilité) seront pris en compte» dès 2015 :
le travail de nuit
le travail répétitif, en équipe alternative
le travail sous pression hyperbare
En 2016, seront, progressivement mis en œuvre les autres facteurs.
La ministre des Affaires sociales a annoncé toutefois que les points acquis par les salariés au titre de la pénibilité seraient doublés dès 58,5 ans, au lieu de 59,5 ans comme prévu initialement.
Pour la FSU-Finances, la création de ce compte personnel, doit être une réelle avancée sociale.
Pour cela doivent être pris en compte toutes les conséquences potentiellement délétères de l’organisation et de l’environnement de travail.
Alors que les aspects négatifs de la réforme des retraites sont déjà effectifs, les rares aspects positifs se font attendre ou sont même remis en question.
Le 1er juillet 2014
Baisse des cotisations retraites, mais pas pour tous !
La ministre a présenté aux organisations syndicales de la fonction publique les mesures envisagées pour adapter à la fonction publique les mesures d’allègement des cotisations sociales salariales prévues par le privé.
Il s’agit de réduire à partir de janvier 2015 la retenue pour pension de 2 points au niveau du SMIC puis de manière dégressive 0,2 % jusqu’à l’indice majoré IM 467 inclus.
Cette mesure toucherait la moitié des fonctionnaires (2,2 millions concernés) : 80% de catégorie C , 50% des agents de catégorie B et 20% des agents de catégorie A.
Calendrier :
Cette mesure sera inscrite dans la loi de finances 2014 rectificative et fera l’objet d’un débat parlementaire.
Elle entrerait en vigueur en janvier 2015. Modification de la loi pour des taux différenciés de la retenue pour pension (saisine du conseil d’Etat). Fixation des taux par décret.
Les contractuels seront concernés par les mesures sur les cotisations CNAV.
Expressions syndicales :
Toutes ont réitéré la demande de la revalorisation de la valeur du point d’indice et une négociation salariale.
Cette mesure écarte la moitié des fonctionnaires.
Pour la FSU :
Le gouvernement est obligé de reconnaître qu’il y a un sujet salarial, et de prendre en compte les mobilisations des personnels.
Toutefois cette mesure n’est pas une réponse aux exigences portées par eux.
La mesure touche au financement de la protection sociale des salariés du privé et du public et fragilise les caisses de retraites. La question des ressources de la CNRACL a été posée.
Cette mesure conduit à une redéploiement de crédits entre salaires et pensions de retraite.
Le salaire brut ne changera pas c’est le net qui changera.
L’introduction de taux différenciés de cotisations peut créer des effets de seuil et une possible source de division entre les agents
Il y a un risque d’effet sur le montant des pensions.
La FSU attend une mesure de revalorisation du point d’indice.
Pour la FSU-FINANCES :
Ce projet ne coûterait rien pour la fonction publique territoriale et hospitalière sauf à ce que l’Etat compense la baisse des cotisations à la CNRACL ou dans le privé.
Il permet à l’Etat employeur d’afficher un gain de pouvoir d’achat (pour certains) sans augmenter les salaires bruts et donc la valeur du point d’indice.
Il divise les personnels sur la question des rémunérations.
Il est trompeur car il omet de préciser que la cotisation retraite va augmenter de 0,4 % pour tous les fonctionnaires à compter du 1er janvier 2015.
Pour y voir plus clair consulter notre tableau: