Le 13 novembre 2017
Circulaire haut fonctionnaire
en faveur des personnes handicapées
Le 2 octobre 2017
Pour information, la FSU-Finances vous communique le dossier de presse du Comité Interministériel du Handicap avec les mesures présentées au CNCPH :
Comité interministériel du handicap
Le 10 février 2017
Le FIPH-FP (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique) subit de nouvelles attaques.
Il fait l’objet d’une indignation unitaire.
Lettre de protestation adressée au Premier Ministre :
FIPH-FP
Lettre adressée
au Premier Ministre
Le 14 novembre 2016
Suite à l’annonce de Najat Vallaud-Belkacem concernant une exonération de 30 millions d’euros pour les universités sur leur contribution au FIPHFP, voici le courrier intersyndical adressé au Premier Ministre pour défendre l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique.
FIPHP – Lettre au Premier Ministre
Brève du 13 mars 2015
Travailleurs handicapés – retraite anticipée : du nouveau
Brève du 13 février 2015
Et qu’est ce qui a changé ?
La FSU, soucieuse de donner un nouvel élan à la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, vous propose de découvrir un dossier très bien réalisé, à découvrir ici :
Revue « POUR », dossier sur le HANDICAP
Le 12 novembre 2014
En février 2014, le gouvernement a annoncé que la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 sur l’accessibilité des lieux publics fixée à 2015 était repoussée de plusieurs années.
Des délais supplémentaires :
Trois ans pour les commerces, six ans pour les écoles (2021), et jusqu’à neuf ans pour les transports ou les « patrimoines complexes » tels sont les nouveaux délais.
Cette décision est mal vécue par les personnes handicapées et leurs proches.
La FSU-finances critique cette décision.
Etat des lieux :
Depuis la promulgation de la loi en 2005, peu de choses ont été faites.
Il a fallu que l’échéance se rapproche pour que différentes initiatives soient mises en œuvre, exemple : les agendas d’accessibilité programmée ont été lancés il y a quelques mois, ils obligent les acteurs à réaliser les travaux dans un calendrier précis et resserré.
Pour les commerces : il n’y a quasiment pas d’aide financière prévue pour financer les travaux d’aménagement.
Dans les administrations ou les collectivités territoriales et locales : la priorité a été donnée aux mairies, aux bureaux de postes ou aux piscines.
Pour les transports :la situation est très variable. Il y a des villes en pointe comme Grenoble et Nantes, d’autres à la traîne (Alençon ou Digne).
En région parisienne, toutes les lignes de bus parisiennes sont aux normes, mais seuls un tiers des bus de banlieue sont accessibles.
Dans le métro et le RER on est encore loin du compte.
Dans les établissements scolaires :
6 écoles primaires sur 10 sont accessibles aux élèves handicapés,
40 % pour les collèges et 20 % pour les lycées (sources diverses).
L’Observatoire national de la Sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement souligne que « L’accessibilité n’est pas une fin en soi, mais une action au service de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Lorsqu’elle est appliquée en milieu scolaire, elle permet aux élèves qui ont des besoins spécifiques d’accéder à l’école, au savoir, et de suivre une scolarité sans discrimination ».
Au final 30 % des établissements recevant du public seraient accessibles (source du ministère du Développement durable).
Résultat :
Le taux de chômage chez les personnes handicapées est plus élevé que la moyenne nationale, notamment en raison d’une moindre qualification.
Le quotidien ne va pas s’améliorer significativement avant quelques années pour les personnes en situation de handicap.
Pourquoi ce retard ?
Les finances des différents donneurs d’ordre (communes, régions, Etat) sont en difficultés. Il y a aussi un manque d’information et de volonté.
Le ministère à Bercy reste un bunker pas facile d’accès aux handicapés moteurs.
La FSU-Finances a du mal à avaler la pilule, notamment après le discours du président de la République qui s’est dit prêt à accueillir les jeux olympiques en 2024, mais également avec les aides publiques qui s’élèvent à plus d’un milliard d’euros pour organiser l’Euro de football en 2016.
Visiblement nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Nos revendications :
La FSU Finances s’engage dans la démarche de faire progresser les droits de la personne handicapée afin de mettre en œuvre le principe de non-discrimination.
L’accueil des salariés handicapés (avec ou sans statut de travailleur handicapé) doit se faire dans les meilleures conditions : poste de travail aménagé, charge de travail, horaires, temps de travail et accessibilité adaptés.
La progression de carrière ne doit pas être bloquée du fait du handicap.
Les usagers handicapés doivent être accueillis dans les meilleures conditions.
Le fonds d’insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP) doit voir ses moyens renforcés pour faire face à l’augmentation grandissante de l’activité de l’établissement.
le droit au travail,
le droit à un revenu décent :
les allocations perçues ne permettent ni de vivre décemment ni de compenser les dépenses liées au handicap, l’allocation adulte handicapé représente 2/3 du SMIC net.