Le 2 octobre 2017
La FSU aux Finances appelle par la voix de son conseil national, l’ensemble des personnels des ministères de l’Économie, des Finances, et de l’Action et des Comptes publics à faire grève le 10 octobre et à participer massivement aux manifestations ou rassemblements organisées par l’ensemble des fédérations syndicales de la Fonction publique sur l’ensemble du territoire.
Tous ensemble
Agents de DGFIP, Douaniers, personnels de l’Insee, de la DGCCRF, de l’industrie, de la DGAFP, de l’Administration centrale, des laboratoires, la DGE et de tous les établissements rattachés ou dépendants de nos ministères, il faut frapper un grand coup en faisant grève le 10 octobre 2017.
Votre décision est importante car elle permettra de mieux peser sur les négociations avec le ministre en particulier sur l’avenir des agents de la fonction publique.
Les annonces qui ont été faites peuvent être retirées et les revendications entendues.
Il est important de défendre nos intérêts matériels et moraux : nos salaires, nos conditions de travail, nos métiers, nos missions de service public, nos possibilités d’ascension sociale, notre statut, notre protection sociale.
Démocratie ou oligarchie : à vous de choisir
N’oublions pas que la démocratie est un régime politique dans lequel exerce la souveraineté.
A l’inverse l’oligarchie est un régime dans lequel le pouvoir est détenu par peu de personnes.
La légitimité des réformes anti-sociales que veut mener le président et son gouvernement sont contestables.
Le président n’a pas reçu de chèque en blanc de tous ses électeurs, loin de là. Il semble oublier qu’un grand nombre de ses électeurs ont voté pour d’autres projets notamment lors du premier tour.
Le second tour, il a recueilli le suffrage de celles et ceux qui s’opposaient à la candidate du Front national, sans aucun consentement sur le contenu d’une politique injuste socialement et économiquement qui serait menée par Mr Macron.
Le 18 mai 2017
Le Ministère des Affaires Sociales s’assoit sur les accords du Ministère de la Fonction Publique.
Le gouvernement a publié au JO du 29 mars 2017 un arrêté 1 classant les diplômes d’État d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeunes enfants, d’éducateur technique spécialisé et de conseiller en économie sociale familiale au niveau 2 de la nomenclature des niveaux de formation, soit au niveau licence.
Or, contre toute attente, cette décision est assortie d’une condition restrictive majeure : seuls les diplômes « obtenus à l’issue d’une formation entamée à compter de la rentrée scolaire de septembre 2018 » seront classés au niveau 2 du RNCP. Pour les autres, c’est à dire l’ensemble des professionnels aujourd’hui en exercice, la reconnaissance de leur niveau de qualification reste inchangée.
Cette décision est une véritable provocation. Elle témoigne d’un mépris et d’un manque de considération pour les travailleurs sociaux. Cet arrêté acte la ré-ingénierie des diplômes d’État contre laquelle la FSU s’oppose depuis cinq ans et ne reconnaît pas les qualifications actuelles. C’est inadmissible. Nous ne pouvons accepter une telle situation résultant d’une décision unilatérale et autoritaire.
Depuis 2011, dans le cadre des accords de Bologne sur la réforme LMD, nos formations professionnelles ont obtenu une reconnaissance équivalente à 180 ECTS correspondant au grade universitaire de licence. Pour autant cela n’a pas été transposé dans les cycles universitaires, ni reconnu auprès des employeurs malgré la revendication légitime d’équivalence au grade Licence portée par les formateurs, étudiants et professionnels, soutenue par le mouvement social, dont la FSU.
Quand une profession voit son niveau de certification augmentée, il est de règle que les personnels concernés bénéficient d’une mesure de rétroactivité en raison de la reconnaissance de leur expérience professionnelle. Ainsi tous les titulaires des diplômes concernés sont traités sur un pied d’égalité.
Qui pourrait imaginer dans une équipe de travail des collègues titulaires des mêmes diplômes dont la valeur serait différente en raison de la date de leur obtention ? Comment comprendre que, dans la Fonction publique, au 1er février 2018, tous les travailleurs sociaux concernés (ex CII cat B) pa sseront en catégorie A, mais avec un diplôme qui resterait à un niveau inférieur à celui requis pour cette catégorie.
Ce charivari est intolérable !
Si le contenu de l’arrêté du 27 mars 2017 n’était pas modifié dans le sens du respect de la parole donnée, nous serions alors en présence d’une décision inique vis-à-vis des travailleurs sociaux concernés-es.
La FSU a immédiatement dénoncé cet arrêté auprès de la ministre de la Fonction publique, exigeant le respect des accords issus de nombreux mois de négociation avec l’ensemble des organisations syndicales.
Tous les travailleurs sociaux doivent voir leurs Diplômes d’État classés, à égalité, au niveau II du RNCP.
Le 1er décembre 2016
Il y a 15 ans, les agents des finances ont vécu un moment historique en bénéficiant de la mise en place de la réduction du temps de travail.
Historique car depuis 1968, une telle avancée ne s’était pas produite dans ce domaine. Cela s’est concrétisé surtout par des jours de RTT et une légère diminution hebdomadaire. L’utopique revendication portée par certains syndicats s’était enfin réalisée.
La bagarre fut rude mais valut la peine d’être menée.
Aujourd’hui la droite promet de démolir les fameuses 35 heures. Refaire travailler les salariés 39 heures en les payant 35 heures, tel est son programme social… ce qui réduira les jours de RTT (exemple : 11 jours en moins pour ceux qui travaillaient à 38 heures).
A l’heure où les attaques contre les fonctionnaires sont quotidiennes, un retour sur le cadre réglementaire du temps de travail n’est pas inutile…
Temps de travail
le guide FSU-Finances
Le 18 avril 2016
Depuis plusieurs semaines déjà, nous nous battons collectivement (jeunes, travailleurs du public et du privé…) afin que le projet de « Loi travail » ne devienne jamais une loi : celle qui liquiderait définitivement le Code du travail et avec lui l’ensemble des conventions collectives et des accords de branche. Nous avons fait grève et/ou manifesté les 9 mars, 31 mars et 9 avril pour le retrait de de ce projet.
C’est l’ensemble des droits les plus élémentaires pour les salariés du privé et du public qui sont attaqués, car une attaque contre un Code c’est une attaque contre tous les Codes !
Afin de mieux comprendre ce sujet qui revêt une importance capitale pour chacun d’entre nous, pour nos familles, pour nos enfants, nous vous proposons la lecture de notre cahier spécial « Touche pas à mon Code ». Il est construit en 3 parties et contient une mine d’informations indispensables. Le bon : le Code du travail / La brute : le projet de Loi travail / Le truand : le jeu de dupes des amendements.
Le 28 avril aura lieu la prochaine journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles dans tout le pays pour obtenir le retrait de cette loi inique qui veut nous renvoyer au XIXème siècle. Il est primordial d’amplifier encore la mobilisation et notamment par un nombre encore plus important de manifestants… c’est capital. A ceux qui ne se sont pas encore mobilisés : c’est le moment ! Aux autres, ne lâchons rien !
Si au soir du 28 avril, le gouvernement décidait de rester sourd et maintenait son projet de loi, sans attendre le prétendu débat parlementaire qui doit débuter le 3 mai, se poserait alors à l’ensemble des organisations syndicales à la tête de ce combat la question de la grève totale jusqu’au retrait.
(CETTE VICTOIRE EN APPELLERA D’AUTRES !)
Cahier spécial
« Touche pas à mon code »
Le 2 février 2015
Calendrier des concours et examens professionnels 2015
Le 9 décembre 2014
CTAC – résultats des élections professionnelles 2014
Le 8 décembre 2014
Vote au CTM – Administration centrale