Je me souviens d’un directeur départemental chef de service amateur de tennis.
Il était tellement fan, qu’il allait à Roland Garros sur son temps de travail, du moins je le suppose car il s’y faisait conduire par le chauffeur de l’établissement dont il était le chef de service, et personne n’y trouvait à redire.
Certains pourraient croire qu ‘il était en service commandé par la DGI pour débusquer des candidats intéressés à l’évasion fiscale, mais que nenni car il n’appartenait pas à cette administration.
Il adorait l’événement Roland Garros, l’entre-soi dans un monde feutré qui sent bon le mélange de parfums de luxe et celui de la sueur des athlètes.
J’ai toujours été surpris, moi petit sportif de base empreint des valeurs d’égalité et de justice, que les règles du jeu des compétitions de tennis soient ainsi codées au point de favoriser les meilleur-e-s, ceux qui sont domiciliés en Suisse parce qu’ils aiment le chocolat, mais pas trop les impôts.
Ainsi ces champion-e-s sont largement favorisé-es car durant les premiers tours des tournois, ils ne rencontrent que des « truffes », des mal classé-e-s en langage plus smart, ces dernier-e-s doivent battre tous les meilleur-e-s dès les premiers tours pour espérer gagner un peu d’argent et être aussi mieux classés.
Ainsi ils/elles jouent avec handicap, c’est le privilège du plus fort qui fait loi, c’est l’esprit tennis, à quand l’abolition des privilèges ?