Ce document a pour double objectif de présenter et mettre en débat avec les salarié-es nos propositions revendicatives et continuer à lutter contre la loi Travail en y opposant justement nos revendications.
Ces propositions visent à améliorer la vie des salarié-es au travail, des demandeurs et demandeuses d’emploi et des jeunes en formations. Il s’agit de revendiquer des droits nouveaux pour toutes et tous, en replaçant le droit à un travail choisi, décent, les droits des salarié-es, la protection de leur intégrité physique et psychique au centre des enjeux sociaux.
C’est essentiel dans un contexte de chômage massif, de développement de la précarité, de dégradation des conditions de travail, où la souffrance au travail, la perte du sens des métiers ont des conséquences directes sur la santé des salarié-es.
Sans compter les pressions multiples, l’exacerbation de la concurrence, le développement des formes de management et d’organisation du travail afin de développer productivité et compétitivité des entreprises au dépend des droits des salarié-es…
Trop discriminant, trop d’inégalités au travail notamment entre les femmes et les hommes, trop stressant… Cela doit cesser !
Mais, la loi Travail promulguée cet été, en fixant la primauté de l’accord d’entreprise et en réformant la négociation d’entreprise ou les accords dits de préservation et de développement de l’emploi va accentuer ces pressions sur les salarié-es, en généralisant le dumping social entre entreprises du même secteur et en s’attaquant au temps de travail. Ce sera particulièrement vrai pour les femmes et les jeunes déjà fortement touché-es par la précarité.
Alors, cette loi, malgré son passage en force par une succession de 49-3, doit trouver en face d’elle, dans les entreprises, les établissements et services, les universités… une opposition déterminée et la plus unitaire possible, à son application. Il s’agit de reconquérir un travail émancipateur, des emplois de qualité qui répondent aux besoins de la société et aux défis à venir, mais aussi un travail qui garantisse des conditions de vie dignes à toutes et tous.
Il s’agit, ensemble, de réécrire un code du travail digne du 21e Siècle, plus protecteur pour les salarié-es.
Nos organisations restent engagées à mener ce combat. Ce document en est un outil supplémentaire.
Les propositions qui y sont faites ont vocation à être travaillées par les salarié-es.