De l’actu

Le 9 mars 2018

Ruffin fait le ménage à l’assemblée

 

La FSU-Finances vous invite à visionner le discours de François Ruffin défendant la proposition de loi du PCF contre la précarité des femmes, à l’occasion de la Journée des Droits des Femmes, à l’Assemblée nationale.

https://www.youtube.com/watch?v=sVBNxwkQ8os


Le 6 mars 2018

8 mars : pour l’égalité professionnelle dans la Fonction publique !

 

– Communiqué de presse FSU –

Violences faites aux femmes, inégalités professionnelles, de retraite, stéréotypes… l’actualité chargée de ces derniers mois témoigne des réelles inégalités qui persistent entre les femmes et les hommes aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle.

Les femmes, qui représentent 62% des agent-es de la Fonction publique, ne sont pas épargnées !

A fonction égale, les écarts de rémunération y sont de 13,3% entre les femmes et les hommes.

Inacceptable pour la FSU !

Alors pour «ne pas perdre pied» (cf. le visuel ci-dessous), la FSU appelle l’ensemble des agent-es à participer aux nombreuses actions et mobilisations (rassemblements, débrayages, manifestions, grève…) qui auront lieu ce 8 mars. Elle organise ce jour-là des débats à Paris sur la question de l’égalité professionnelle et sur celle de l’éducation à l’égalité. D’ores et déjà, la FSU a diffusé un livret sur l’ensemble des départements pour aider les femmes à s’armer et à lutter contre toutes les formes de violences.

Lors du Conseil commun de la Fonction publique du 9 mars prochain, la FSU qui se bat dans la Fonction publique pour que l’application du protocole de 2013 sur l’égalité femmes-hommes se concrétise, demandera une nouvelle fois au gouvernement de faire appliquer les lois en matière d’égalité professionnelle et d’y dédier les moyens nécessaires. Elle ne se contentera pas d’un simple affichage dans la communication. Elle exigera également un plan d’ampleur pour lutter contre toutes les formes de violence et des dispositifs de prévention et d’éducation pour lutter contre les stéréotypes de genre toujours persistants dans les médias, à l’école, dans la vie publique et privée.

Le 8 mars, la FSU s’engage et appelle toutes et tous à la mobilisation pour que l’égalité devienne effective entre les femmes et les hommes !

 

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Philippe CASTEL, chargé des relations avec la presse pour la FSU
06 72 53 91 13 / 01 41 63 27 40


Le 2 mars 2018

Journée des droits des femmes: le 8 mars au Ministère de l’Economie et des Finances

 

La FSU-Finances salue l’initiative de nos ministères économique et financier qui à l’occasion du 8 mars organise des initiatives à Bercy autour de la sensibilisation des droits des femmes et l’égalité professionnelle.
Un gros travail reste à accomplir.
Nous vous rappelons que la FSU organise une journée nationale de réflexion et de débats sur la question de l’égalité professionnelle le 8 mars à Paris.

Elle appelle à participer à toutes les actions et mobilisations (rassemblement, débrayage, manifestions, grève….) qui auront lieu dans les régions.

8 mars 2018 aux MEF


Le 26 février 2018

8 mars : Journée internationale pour les droits des femmes

 

– Communiqué FSU –

arton4601.pngLes luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes.

Mais cette égalité est loin d’être effective.

Pour la FSU, la cause des femmes n’est ni secondaire, ni une opération de communication. Elle exige une volonté politique, des moyens humains comme financiers mais aussi des sanctions contre tous ceux qui ne respectent pas l’égalité professionnelle.

L’égalité entres les femmes et les hommes est incontournable : elle participe du progrès social.

La FSU condamne la précarité, la pauvreté et le chômage dont les femmes sont les principales victimes, durant leur vie active comme à la retraite. Elle demande au gouvernement de faire appliquer les lois en matière d’égalité professionnelle et d’y dédier les moyens nécessaires.

Les femmes représentent 62 % des agent-es.ont de la Fonction publique. La FSU dénonce les mesures comme le gel de la valeur du point d’indice ou le décalage du calendrier PPCR qui, au-delà de l’injustice qu’elles représentent pour l’ensemble des fonctionnaires, sont particulièrement préjudiciables aux femmes.

La FSU demande que tous les ministères et toutes les collectivités locales fassent preuve d’une politique volontariste et s’emparent réellement du protocole « égalité professionnelle » dans la Fonction publique du 8 mars 2013 pour remédier aux situations d’inégalité qui persistent.

Les violences sexistes et sexuelles au travail sont inacceptables et ont des impacts conséquents sur la santé physique et mentale des victimes et sur leur carrière professionnelle. Les dernières études révèlent que la Fonction publique n’est pas épargnée. La FSU exige un plan d’ampleur et des moyens humains et financiers fléchés pour lutter contre toutes les formes de violence.

Il est aussi urgent de mettre en place des dispositifs de prévention. La lutte contre les stéréotypes de genre toujours persistants dans les médias, à l’école, dans la vie publique et privée doit être un objectif prioritaire. Des modules de formations initiale et continue doivent être initiés pour l’ensemble des personnels.

Pour la FSU, la garantie de services publics pour toutes et tous sur l’ensemble des territoires, de la petite enfance à la perte d’autonomie est aussi un moyen pour accéder à l’émancipation des femmes et à l’égalité.

La FSU organise une journée nationale de réflexion et de débats sur la question de l’égalité professionnelle le 8 mars à Paris.

Elle appelle à participer à toutes les actions et mobilisations (rassemblement, débrayage, manifestions, grève….) qui auront lieu dans les régions.


Le 10 novembre 2017

25 Novembre : La FSU engagée pour en finir avec les violences faites aux femmes

 

Ces derniers mois, le harcèlement sexuel a été largement dénoncé et les violences faites aux femmes ont été fortement médiatisées, notamment dans le domaine du cinéma et de la politique.

Au travers des réseaux sociaux, les témoignages ont révélé l’ampleur de ces violences et a démontré que les femmes se saisissent d’un espace de parole quand il leur est proposé.

Ce nombre impressionnant de témoignages met en exergue la nécessité de libérer la parole des femmes et le manque évident de lieux pour recueillir leur parole, dans lesquels de bonnes conditions d’écoute devraient être réunies. L’institution judiciaire et l’environnement professionnel ne remplissent pas correctement leurs missions de prévention, d’accueil et de protection des femmes comme le prévoient pourtant divers textes législatifs.

La FSU acte positivement le projet de loi visant à augmenter les délais de prescription de 20 à 30 ans pour les crimes sur mineur-es, ainsi que celui sur le principe de non consentement des enfants.

Concernant le projet de loi sur le harcèlement de rue, la FSU rappelle qu’il s’agit de harcèlement sexuel dans l’espace public, que des textes législatifs existent déjà et qu’il s’agirait de les appliquer. Elle avait d’ailleurs pris toute sa place dans l’élaboration de la loi du 7 août 2012 contre le harcèlement sexuel.

La FSU rappelle également l’importance de l’Education à l’égalité fille-garçon inscrite dans les programmes scolaires. C’est un outil efficace de prévention contre les violences faites aux femmes et mérite d’être remise en place à l’instar des ABCD de l’égalité.

La FSU revendique une politique volontariste contre les violences faites aux femmes et dénonce la baisse des aides de l’État aux associations qui prennent en charge les victimes, aux organismes de recherche qui décortiquent les mécanismes produisant les inégalités et les violences, et la baisse du budget du secrétariat d’état en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Pour la FSU, il y a urgence à mettre en œuvre un plan d’ampleur incluant la formation de tous les personnels, une éducation non sexiste des jeunes à tous les niveaux de scolarisation et des moyens à la hauteur des besoins pour que la prise en charge globale des femmes victimes de violences puisse être effective dans tous les domaines professionnels.

Communiqué de presse FSU- Les Lilas le 10 novembre 2017


Le 3 juillet 2017

La FSU rend hommage à Simone Veil

 

– Communiqué FSU –

La FSU rend hommage à Simone Veil en qui elle reconnaît le courage politique d’avoir porté le droit à l’IVG dans la loi qui porte son nom. Cette loi a été un acte fort dans l’amélioration de la conditions des femmes et un acquis essentiel pour nos libertés.

Humaniste, déterminée, ayant survécu à la barbarie nazie, elle défendait ses convictions politiques et ce qu’elle pensait juste pour l’intérêt général.

Femme de conviction, son action pour faire avancer les droits pour une égale dignité entre les femmes et les hommes est un héritage précieux.

Féministe, militante pour les droits des femmes, elle a su faire face au mépris et à l’ignominie pour faire inscrire le droit à l’IVG dans la loi.

Les mobilisations récentes de certains groupes comme les « survivants » et de certains partis politiques qui tentent de restreindre ce droit sont des éléments qui requièrent la vigilance de toutes et tous.

La FSU s’attachera à continuer de faire vivre ce droit en participant notamment aux événements qui se dérouleront le 28 septembre, journée international du droit à l’avortement.


Le 15 mars 2017

La force de l’égalité

 

Rémunération et parcours professionnels : les inégalités entre femmes et hommes dans la fonction publique sont avérées

La FSU-Finances vous invite à lire sans modération le rapport de la députée Françoise DESCAMPS-CROSNIER qui a été recemment remis au premier ministre.

Il est très instructif et fort utile pour trouver des solutions visant à mettre fin aux inégalités.

De l’avis de l’ensemble des personnes auditionnées, ce sujet représente un véritable enjeu qui présente de réelles marges de progression.

L’existence même d’inégalités de rémunérations dans la fonction publique peut prêter à question puisque le système indiciaire n’établit pas de distinction entre femmes et hommes.

Or elles sont bien là : au sein des corps et des cadres d’emploi, entre les filières, au long de la carrière et au quotidien, parfois, dans les relations entre agent.e.s.

Il existe dans la fonction publique un écart significatif de rémunération selon le sexe : 22,7% dans la FPE selon l’étude du centre d’étude de l’emploi (CEE).

Ou exprimé de façon inversée: le sexe est un contribuant important des inégalités : à plus de 10% dans la FPE.

Cet écart reste significatif, de 11% à quasiment 20% selon les versants de la fonction publique, une fois enlevé le facteur «temps de travail» c’est-à-dire en particulier les temps partiels.

Cet écart croît avec l’âge : selon l’étude de l’université de Caen de 2014, il passe de 6,7% en catégorie A, 5,8% en catégorie B et 7,8% en catégorie C à l’âge de 25 ans à 24,5%, 13,4% et 6,5% pour les B , 14,2% à l’âge de 50 ans

Eclairage sur notre ministère :

Il apporte notamment des éléments sur les écarts de salaires dans les directions générales de nos ministères économiques et financiers : DGFIP, Douane, Insee.

Rémunérations :

  • A la DGFIP :

     chez les cadres A : il y a 695 € de manque à gagner annuel pour les femmes,
  • chez les B ce sont 195 €,
  • chez les agents administratifs, c’est l’inverse il y a 47 € en plus par rapport aux hommes.
  • Aux Douanes :
    chez les cadres B il y a 328 € de manque à gagner annuel pour les femmes
  • à l’Insee :
    chez les cadres B il y a 1416 € de manque à gagner annuel pour les femmes.

Carrières :

Pour la DGFiP, les promotions d’agent.e.s C au grade de catégorie B de contrôleur.se des impôts conduisent ainsi à promouvoir légèrement plus de femmes que leur part dans le vivier des promouvables (70% pour 68,1%).

Pour autant, pour les mêmes agent.e.s de catégorie C, l’étude de cohorte menée sur les agent.e.s entré.e.s en 1986 dans le service montrait que, en vingt ans, les femmes avaient eu une progression de carrière moins favorable que les hommes et étaient davantage promues en catégorie supérieure par concours que sur liste d’aptitude

Pour les concours, à part pour l’examen professionnel de B en A, les femmes lauréates sont en moyenne quasiment du même âge que les hommes, à une année près au maximum dans un sens ou l’autre.

Des pensions inférieures à celles des hommes

L’écart de pension entre femmes et hommes existe même s’il est moindre que dans le secteur privé.

Pour les pensions en paiements (ensemble des retraités), en incluant les pensions de réversion, les pensions des femmes représentent 78% de celles des hommes dans les versants d’Etat et territorial mais 96% pour le versant hospitalier.

Il convient de noter que les femmes actuellement retraitées ont souvent moins travaillé que les hommes, le travail féminin rémunéré s’étant développé plus tard.

Les femmes sont aussi plus nombreuses que les hommes à avoir de très petites retraites, portées au minimum garanti (6,8% pour 5,2% pour les hommes pour les pensions liquidées en 2015)

Pour les pensions liquidées, la différence est de 12 % pour les fonctionnaires pour les fonctionnaires d’Etat.

Le combat syndical et citoyen est bien encore nécessaire pour mettre fin aux inégalités.

La FSU-Finances vous inviter à consulter régulièrement notre rubrique droits des femmes riches en réflexions et propositions.


Le 9 mars 2017

Équité salariale entre hommes et femmes : où en est-on ?

 

FSU-Finances Services Centraux

Aujourd’hui en France, tout le monde (ou presque) s’entend sur la nécessité d’abolir les inégalités salariales entre hommes et femmes, mais pourtant, si ces inégalités se réduisent depuis une quinzaine d’années, ce progrès est très lent : il a été extrapolé qu’à ce rythme, il faudrait encore attendre environ 170 ans pour atteindre l’égalité salariale…

La fonction publique est réputée plus favorable aux femmes que le secteur privé, et elle se veut exemplaire en matière d’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Cependant, il ne faudrait pas s’imaginer que les grilles indiciaires suffisent à garantir l’équité salariale et qu’il n’est plus nécessaire d’intervenir : un rapport récent de la mission égalité femmes-hommes dans la fonction publique indique que les femmes y gagnent en moyenne 19 % de moins que les hommes, cet écart étant le plus marqué dans la fonction publique d’Etat. Le problème est complexe, et divers facteurs entrent en jeu.

Temps partiels

Une première cause des écarts de rémunération entre hommes et femmes dans la fonction publique est le temps partiel : s’il est tout aussi accessible aux hommes qu’aux femmes, dans les faits, ce sont très majoritairement les femmes qui le prennent.

D’après les chiffres du bilan social 2015, la DGFiP compte presque 20 000 agents à temps partiel, dont 88 % des femmes. Présenté autrement, cela signifie que 6 % des hommes travaillent à temps partiel contre 27 % des femmes.

Cette différence s’explique principalement par une division sociale du travail et des tâches domestiques qui reste défavorable aux femmes, en dépit du recul progressif de l’adhésion aux stéréotypes de genre attribuant des rôles distincts aux hommes et aux femmes. L’idée selon laquelle il est plus naturel que dans un couple hétérosexuel ce soit la femme qui prenne un temps partiel pour s’occuper des enfants et des tâches domestiques persiste, et c’est souvent le choix qui est fait même lorsque les deux conjoints ont un salaire similaire.

Le temps partiel impacte évidemment la rémunération, même si dans la fonction publique la perte est limitée pour les quotités les plus utilisées : pour un temps partiel à 80 % la rémunération est maintenue à 85.7 %, pour un 90 % à 91.4 %.

Interruptions de carrière

Dans le même ordre d’idée, les femmes sont plus susceptibles de connaître des interruptions susceptibles d’impacter leur carrières que ce soit directement ou indirectement.

La principale « interruption », le congé de maternité, pose moins de problèmes dans la fonction publique que dans le secteur privé : les risques de discrimination à l’embauche ou de licenciement abusif peuvent être évités, et la carrière est théoriquement peu impactée.

Par contre, la parentalité peut engendrer d’autres interruptions. Le congé parental, dont les conditions ont été révisées en 2012 afin de renforcer les droits reconnus aux bénéficiaires, est essentiellement utilisé par les femmes : à la DGFiP en 2015, elles représentent 93.5 % des bénéficiaires.

Les disponibilités pour motifs familiaux sont également prises le plus souvent par des femmes :
82.5 % des disponibilités pour suivre son conjoint/partenaire ;
86.5 % des disponibilités pour élever un enfant de moins de huit ans ;
84.2 % des disponibilités pour donner des soins à un proche.

Plafond de verre

D’après les chiffres du bilan social 2015, la DGFiP est une administration où 60.6% des agents (titulaires et non-titulaires confondus) sont des femmes.

Cependant, cette proportion varie sensiblement selon le grade, les femmes représentent en effet :
66.7% de la catégorie C ;
63.4% de la catégorie B ;
51.1% de la catégorie A ;
25.9% de la catégorie A+ ;
20.6 % des cadres dirigeants.

Force est de constater que l’effet « plafond de verre » existe à la DGFiP comme ailleurs : plus un poste est élevé dans la hiérarchie, plus il est statistiquement improbable que ce soit une femme qui l’occupe.
Il faut tout de même reconnaître que la DGFiP a mis en place des dispositifs pour y remédier. La parité est respectée dans la composition des jurys afin d’éviter un biais, et la primo-nomination des cadres dirigeants en 2015 respecte l’obligation d’un minimum de 30 % de femmes. Par contre, étant à 38 %, elle reste inférieure à l’obligation d’un minimum de 40 % de femmes qui s’appliquera dès 2017, et inférieure à ce qu’elle devrait être dans une administration où plus de 60 % des agents sont des femmes.

Le « plafond de verre » trouve son origine dans plusieurs facteurs. Ces facteurs peuvent être extérieurs : les attentes quant à la mobilité géographique ou aux horaires de travail étendus pèsent davantage sur les femmes du fait de la répartition toujours inégale des responsabilités familiales. Mais il existe aussi des facteurs plus intériorisés et systémiques : même dans la fonction publique, la discrimination existe, et la première nécessité pour lutter contre cette discrimination est de reconnaître qu’elle n’a pas disparu.
En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que cette lutte doit continuer, dans le cadre du travail comme ailleurs.

Sources
Bilan social DGFiP pour l’année 2015, publié sur l’intranet Ulysse le 16/11/2016

Remise du rapport de la mission égalité femmes-hommes dans la fonction publique, brève du 08/03/2017

Ségrégation professionnelle et écarts de salaires femmes-hommes, étude DARES publiée le 06/11/2015

Écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, étude publiée le 10/03/2015

Le plafond de verre dans les ministères, étude DGAFP publiée en octobre 2014

Les inégalités entre les femmes et les hommes en France, Observatoire des inégalités le 17/01/2017

Les inégalités de salaires entre les femmes et les hommes, Observatoire des inégalités le 27/05/2016

Inégalités de salaire : la triple pénalité des femmes, publié sur Alternatives économiques le 07/10/2016

#7novembre16h34 : l’inadmissible inégalité des salaires entre les sexes, publié sur Le Monde le 08/11/2016


Le 22 février 2017

Guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement

 

-Fonction publique-

Guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement

La FSU-Finances pense que ce guide est un outil qui peut vous être utile.
Bien sûr les acteurs syndicaux doivent être à vos côtés pour vous aider sur ces questions.
Ce guide s’inscrit dans le cadre de la réalisation du 4e Plan interministériel de prévention des violences faites aux femmes et du lancement du 5e Plan interministériel de prévention des violences faites aux femmes.
Il participe également de la mise en œuvre de l’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, signé le 8 mars 2013.
Il précise le cadre de protection des agents de la fonction publique, rappelle les règles, acteurs et outils de la prévention, explique les moyens d’action pour intervenir en cas de harcèlement et de violences.


Le 13 janvier 2017

Violences faites aux femmes : des lois incomplètes

 

Interview de Suzy Rojtman, membre du collectif droits des femmes.

 

Pourquoi une journée mondiale le 25 novembre ?
Le 25 novembre 1960, les 3 sœurs Mirabal, militantes politiques, sont assassinées en République Dominicaine par les sbires de Trujillo, chef d’État. Plus de 20 ans après les féministes latinaaméricaines et caribéennes décident de faire de ce jour la Journée de l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’Assemblée générale de l’ONU donne à cette Journée une dimension internationale en décembre 1999.

Quelle est la situation en France ?
Grâce aux luttes des féministes, les violences ont enfin été rendues visibles. Un ensemble de lois a été voté à partir du changement de la loi sur le viol en 1980. Des délits comme le harcèlement sexuel ou les violences conjugales sont à présent dans le code pénal. Mais ces lois sont encore incomplètes et sont inégalement appliquées dans les territoires. Par exemple l’ordonnance de protection ne protège « que » les femmes victimes de violences conjugales ou menacées de mariage forcé, les victimes de viol n’y ont pas droit ! Il y a peu de condamnations, la tolérance sociale étant encore forte malgré les grandes déclarations de principe.

Quelles mesures pourraient changer la donne ?
La France pourrait voter une loi globale contre ces violences. Nous avions rédigé totalement en 2007 une telle loi-cadre qui envisageait dans son intégralité comment la société pouvait appréhender un tel fléau. Nous abordions la sensibilisation de l’opinion publique, l’éducation à l’école au respect filles garçons, le problème de la santé, du social, de l’emploi, de la répression, de la justice, etc. Cela a donné lieu au vote d’une loi en 2010 mais bien édulcorée. La vraie solution passe par une réelle volonté politique.

Propos recueillis par Marie-Rose Rodrigues-Martins pour le site de la FSU


Le 18 novembre 2016

25 novembre : Journée internationale contre les violences faites aux femmes

Communiqué FSU –

Les violences faites aux femmes sont un fléau mondial, l’ONU estime à 70% les femmes et les filles qui en sont victimes au cours de leur vie. Ces violences s’exercent au sein du couple, dans la famille, mais aussi dans l’espace public et dans la sphère professionnelle. Elles touchent tous les milieux et tous les âges.

Les crises économiques et les guerres engendrent l’exode de populations entières et les parcours migratoires sont encore plus dangereux pour les femmes et les filles. Les femmes migrantes qui tentent de se réfugier en Europe vivent des situations périlleuses durant tout leur exil. Le manque de moyens dédiés par l’Europe, et par la France en particulier, pour accueillir et assurer la sécurité de toutes et tous n’est pas acceptable.

En 2015 en France, 122 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, 216 000 ont été victimes de violences conjugales et 86 000 viols ont eu lieu. L’étude du CSEP (conseil supérieur de l’égalité professionnelle) a révélé des chiffres alarmants concernant les violences faites aux femmes au travail : 80 % des femmes salariées sont confrontées à des comportements et décisions sexistes, 5 % des viols et 25 % des agressions sexuelles ont lieu au travail. Et la Fonction publique n’est pas épargnée par ces faits.
Ces violences, en plus des traumatismes qu’elles représentent pour leurs victimes, ont de surcroît des conséquences directes sur la santé (arrêt maladie, accidents, prise de médicaments…) et la vie professionnelle des femmes (licenciement, démission…). Il est urgent que l’État consacre plus de 0,05 % de son budget à mettre en œuvre les principes d’égalité dont il se revendique, explicitement inscrits dans les textes et les lois.

Ces violences ne sont pas une fatalité et les combattre participe d’un respect élémentaire de l’humanité et d’une vision égalitaire de la société. Pour la FSU, un plan d’urgence global contre les violences faites aux femmes doit être mis en place.

Dans un contexte où l’émancipation des femmes est remise en cause par certains programmes politiques il est indispensable que cesse l’impunité des agresseurs quelles que soient leurs fonctions. Il est urgent aussi que l’éducation à l’égalité soit enseignée à tous les niveaux scolaires et que des moyens ambitieux soient dédiés notamment pour rendre effectives les lois existantes comme celles concernant les violences au travail.

La FSU appelle à la manifestation parisienne du 25 novembre contre les violences faites aux femmes de la Bastille à République, mais aussi à toutes les manifestations en région.


Le 6 octobre 2016

Contacts utiles

  • AFVT– Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail

51 bld Auguste Blanqui
75013 PARIS (uniquement sur rendez-vous)

Tél : 01 45 84 24 24 contact

Femmes solidaires est un mouvement féministe, laïque, d’éducation populaire qui s’engage pour faire reculer toutes formes de discriminations et développer une éducation non sexiste et non violente.

Elle informe, sensibilise sur les droits des femmes afin de contribuer à l’évolution des
mentalités vers une société libérée des rapports de domination. L’association défend les valeurs fondamentales de laïcité, de mixité, d’égalité pour les droits des femmes, de paix et de liberté.

Cette association a pour but d’élever le niveau de féminisme dans la société et de contribuer à faire progresser les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes dans les mentalités et dans les faits. ..

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Le 2 juin 2016

Egalité professionnelle dans la Fonction publique : L’égalité reste à gagner

Le rapport annuel 2015 sur l’égalité femmes-hommes dans la Fonction publique (FP), présenté en mars 2016, est venu rappeler que si la FP compte 61% de femmes dans ses effectifs, les inégalités de genre – en léger recul – sont toujours prégnantes.

Afin de mieux comprendre les mécanismes à l’œuvre et les contrer, plusieurs dispositifs ont été mis en œuvre, avec notamment la signature en mars 2013 par l’ensemble des organisations syndicales de l’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la FP. Fruit de cet accord, ce 2ème rapport révèle des inégalités en matière de rémunération (les salaires nets moyens des femmes sont inférieurs de 12%), de taux de primes, de déroulement de carrière, de précarité (les femmes représentent 67% des contractuel-les) mais aussi d’accès à la formation et à des postes à responsabilité (seulement 33% de femmes dans les postes de direction)… et invite à la mise en place de « mesures spécifiques de promotion de l’égalité salariale ». Des mesures pourtant prévues dans l’accord de 2013 mais qui peinent à s’imposer dans certains ministères et dans un grand nombre de collectivités territoriales. Selon la FSU, les employeurs doivent mettre en place des plans de réduction des inégalités salariales notamment pour réduire l’impact des congés (maternité, temps partiels, congés parentaux…) sur les rémunérations et les déroulements de carrière. Enfin, la véritable égalité sera également atteinte quand pour un travail comparable il y aura la même rémunération.


Le 24 mai 2016

Droit des femmes : deux grandes militantes ont disparu

Nous sommes attristés par le décès récent de deux grandes figures de la défense des droits humains.

Maya Surduts a été la créatrice du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception) en 1973.

Elle a été porte parole du Collectif national pour le droit des femmes et président de la CADAC (coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception).

Thérèse Clerc militante du MLAC a été une des fondatrices de la Maison des femmes à Paris, puis celle de Montreuil, et de la maison des Babayagas et enfin de l’Université populaire sur la vieillesse.

Il est important de rappeler que lors de leurs luttes, notamment de celles de désobéissance civile dans les années 70, le mouvement social et la société civile ont permis de faire avancer les droits.

La loi Weil, la loi sur le délit d’entrave à l’IVG, la loi Roudy sur le remboursement de l’IVG, n’ont pas été faites seulement par les politiques, mais grâce à la lutte des femmes et de leurs alliés, lutte qui a joué un rôle premier dans l’accès à ces nouveaux droits.

Aujourd’hui, ces militantes vont nous manquer, surtout que ces droits sont menacés par certains partis comme le FN, et quelques personnalités politiques de droite qui veulent remettre en cause certaines dispositions (remboursements,…).
Le combat continue.


Le 17 septembre 2015

Parité : de nouvelles avancées

Trois nouvelles ordonnances ont été prises par le conseil des ministres cet été. Elles traduisent de nouvelles avancées dans le domaine de la parité.

  • L’ordonnance n° 2015-948 porte sur l’égal accès des femmes et des hommes au sein des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendantes .
    Elle détermine, pour chacune de ces autorités, les règles de désignation et de nomination de leurs membres de manière à garantir la parité entre les femmes et les hommes au sein du ou des collèges de ces instances, à l’exception de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
  • L’ordonnance n° 2015-949 règlemente l’égal accès des femmes et des hommes au sein des ordres professionnels.
    Elle précise les conditions d’une représentation équilibrée, à l’exception des chambres disciplinaires nationales ou de première instance et de la commission de contrôle des comptes et placements financiers auxquelles elle ne s’applique pas.
  • Enfin, l’ordonnance 2015-950. porte sur l’égal accès des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration des mutuelles.
    Elle prévoit notamment que le conseil d’administration des mutuelles devra comporter « une part minimale de sièges pour les personnes de chaque sexe au moins égale à 40 % ».

La FSU-Finances se félicite de la publication de ces textes et rappelle son attachement à la parité et à la lutte contre toutes les formes de discrimination.


Le 26 mars 2015

Sous le prisme des inégalités du genre

La FSU-Finances vous invite à lire la synthèse des travaux de recherche réalisés dans le cadre de l’appel à projet commun Défenseur des Droits-DGAFP, inscrit dans le protocole d’accord du 8 mars 2013 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique.
L’étude souligne qu’il y a un écart de salaire moyen de 12 % (hors enseignants) entre les femmes et les hommes employé.e.s à temps complet en 2009 dans la fonction publique contre 19 % dans le secteur privé.
L’évaluation montre des différences significatives selon les versants de la fonction publique, les écarts sont proches du secteur privé dans la fonction publique d’État (16 %) et la fonction publique hospitalière (FPH) (14%), et beaucoup plus faibles dans la fonction publique territoriale (FPT) (8 %).


Le 4 mars 2015

8 mars 2015 : journée internationale de luttes pour les droits des femmes

S’appuyant sur les luttes ouvrières du début du XXème siècle et sur les nombreuses manifestations de femmes revendiquant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre et les femmes et les hommes, Clara Zetkin proposa le 8 mars comme journée internationale des femmes en 1910. Partout dans le monde, cette journée reconnue par l’ONU en 1977 est l’occasion d’effectuer des bilans concernant les conditions de vie et de travail des femmes, de dénoncer les dispositifs qui entravent leur liberté, leurs droits, leur émancipation et de revendiquer ensemble et partout justice, solidarité et égalité.

Pourtant, plus d’un siècle plus tard, le combat reste incontournable car la pauvreté se décline toujours au féminin ; trop nombreux sont les pays où le pouvoir patriarcal et religieux assignent encore le corps des femmes à l’unique fin de reproduction, où les femmes continuent de subir les violences guerrières, où des filles sont encore exclues de l’école.

En France, les femmes subissent toujours des violences sexuelles dans le cadre de leur travail, dans le métro ou dans les bus… Les choix politiques actuels fragilisent les services publics et rendent plus difficile l’accès à l’IVG. Malgré les nombreuses « lois égalité », les femmes travaillent en gagnant 27% de moins que leurs collègues masculin et quittent leur activité professionnelle avec des retraites moindre. Majoritaires dans le secteur du commerce, l’extension du travail au dimanche et l’augmentation des horaires tardifs, prévus par la loi Macron, participeront à détériorer leurs conditions de travail mais aussi leurs conditions de vie car augmenter l’amplitude horaire du travail implique de réduire leur temps personnel – temps déjà très restreint…

La FSU milite depuis longtemps au coté des femmes et participe aux mouvements, manifestations et débats organisés sur les thèmes communs aux femmes pour qu’enfin leurs droits soient respectés et que cessent toutes les formes d’oppression et toutes les formes de violences à leur encontre.

Le 8 mars 2015 sera l’occasion du lancement officiel de la 4eme Marche Mondiale des Femmes, mouvement mondial d’actions féministes, dans lequel la FSU est présente depuis son origine. Organisée dans 54 pays et tous les 5 ans depuis 2000, les femmes s’y mettent en marche et participent à des actions collectives. La marche Mondiale des femmes œuvre depuis son origine à enrayer les causes à l’origine de la pauvreté et à éliminer toutes les formes de violences faites aux femmes.

La FSU appelle toutes celles et tous ceux pour qui l’égalité est un élément décisif de la démocratie à se mobiliser massivement le 8 mars en région et à Paris.


Le 2 janvier 2015

17 janvier 1975 – 17 janvier 2015, la loi sur l’avortement a 40 ans.
Manifestation nationale pour les droits des femmes.

 

En avant toutes !

Tract Manifestation du 17 janvier 2015


Le 18 novembre 2014

Contre les violences faites aux femmes, la FSU donne aussi de la voix !

Communiqué FSU
Les Lilas le 17 novembre 2014

La FSU dénonce les violences dont les femmes continuent à être victimes : viols et agressions sexuelles, violences conjugales et familiales, harcèlements, mutilations sexuelles, prostitution, mariage forcé, lesbophobie, violences en milieu scolaire, violences contre les femmes en situation de handicap, contre les femmes migrantes…

Trop souvent tolérées, pas assez sanctionnées, ces violences spécifiques contre les femmes nécessitent une loi-cadre qui permettra de leur garantir une réelle protection.

Pour la FSU, la lutte contre ces violences passe aussi par une politique volontariste de prévention, notamment par l’éducation de tous et toutes dès le plus jeune âge, et par la formation, initiale et continue, de tous les personnels au service du public.

Dans un contexte d’attaques contre les droits des femmes, la FSU déplore l’abandon des ABCD de l’égalité, et en revendique la généralisation, de la crèche à l’université.

Dans une conjoncture économique et sociale très dégradée, les politiques d’austérité qui fragilisent et précarisent encore plus les femmes constituent une violence supplémentaire.

La FSU appelle à participer partout aux actions et manifestations dans le cadre de la journée internationale contre les violences faites aux femmes du 25 novembre.

A Paris, manifestation le samedi 22 novembre Rendez-vous à 14h30 à Bastille.

La FSU invite tous les agents à donner de la voix en participant aux initiatives organisées lors de la semaine d’action de la FSU, du 17 au 22 novembre.


Le 31 octobre 2014

25 novembre : journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes

Comme chaque année, la Mission égalité femmes-hommes de la Mairie de Paris se mobilise face aux violences faites aux femmes, dans ce combat de tous les jours les associations, les mairies, nos partenaires ville – PAD, les services sociaux, les MJD … ont organisés des rencontres, des projections/ débats, des permanences juridiques… pour permettre au public parisien de trouver des espaces de paroles et d’information.

Voici la brochure/programme des événements à Paris:

Brochure programme du 25 novembre 2014


Le 27 octobre 2014

Avis de parution:
 » L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes  » de Jacqueline Laufer
En librairie le 23 octobre 2014

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L’égalité professionnelle figure désormais en bonne place sur l’agenda politique de la France comme des pays de l’Union européenne ainsi que sur celui des entreprises et des partenaires sociaux.
Pourtant, sa mise en œuvre demeure très largement incomplète.

Comment comprendre l’écart entre un principe d’égalité – qui ne fait plus question dans les sociétés démocratiques – et le constat d’inégalités sexuées récurrentes ? Obstacles institutionnels, politiques et culturels ? Insuffisance de la volonté politique et de la mobilisation des acteurs sociaux dans l’application du droit de l’égalité ?

C’est à ces questions que cet ouvrage répond en analysant les politiques de mise en œuvre de l’égalité professionnelle et en mettant en perspective l’articulation entre logiques juridiques, négociation sociale et logiques managériales.
Il rend compte ainsi de la véritable révolution qu’a connue la situation des femmes au cours des dernières décennies tout en considérant cette révolution comme encore inachevée.

Lire un extrait


Le 21 octobre 2014

« Femme, j’écris ton nom… »

Féminisation : le guide pour les député-es

Une action, non dénuée d’humour proposée par le site macholand:
http://macholand.fr/feminisation-cest-quoi-votre-probleme/

Les faits
Après que Julien Aubert a refusé d’appeler Sandrine Mazetier « Madame la présidente », s’en tenant sans frémir au « Madame le président », 142 député-es ont signé une tribune dans Le Figaro. Leur demande ? Que Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, supprime la sanction de Julien Aubert. Leurs arguments ? La féminisation des titres, grades et fonctions crée une « effroyable sonorité » et remet en cause 1000 ans d’histoire et de culture.

Ce qu’on en dit
La féminisation des noms est à l’ordre du jour en France depuis… 1983. Consultations, circulaires, décrets et même guide pratique ont été publiés pour en finir avec cette aberration de notre langue qui efface de l’espace public la moitié de l’humanité, les femmes.

Concernant la sonorité, c’est un argument qu’on entend toujours quand il faut lutter contre la visibilité des femmes. Par contre, pour architecturer, historicisme ou entartrage que l’Académie Française a fait entrer récemment dans le dictionnaire, personne ne trouve rien à redire… Et concernant les 1000 ans d’histoire, on peut se demander si les député-es en question regrettent ce temps béni où les femmes n’avaient aucun droit ? Au final, les député-es UMP signataires de la tribune n’ont sans doute pas tant un problème avec la féminisation des noms qu’avec ce qu’elle annonce : l’égalité.

L’action
Envoyer aux 142 député-es signataires de la tribune le Guide de la féminisation des noms datant de 1999 dans lequel on apprend qu’on dit désormais « Madame la présidente ».

Pour en savoir plus
Vous pouvez consulter le Guide de la féminisation des noms sur le site de la Documentation Française.

Vous pouvez aussi lire avec délectation la « Supplique à l’Académie Française » de l’association La Barbe, publiée sur Médiapart


Le 25 septembre 2014

AVORTEMENT

Médecins du monde lance un appel, relayé par « l’Obs » et signé par 420 praticiens à travers le monde pour que « chaque femme, chaque jeune fille ait le droit d’avoir ou non des enfants ».

Lire l’article : « Nous, médecins, voulons partout dans le monde que l’avortement soit libre« 

A lire aussi…cet article du Nouvel Observateur : ESPAGNE. Le gouvernement retire son projet de loi controversé sur l’avortement


Le 1er septembre 2014

L’utopie libérale du service sexuel
« Vouloir la légalisation de la prostitution implique de nier sa dimension sexiste, mais aussi de gommer les rapports de forces sociaux et économiques particulièrement violents qui y sont à l’œuvre.« 
par Mona Chollet, septembre 2014 (Le Monde diplomatique)


Le 1er septembre 2014

Appel à un rassemblement pour protester contre la disparition d’un vrai Ministère pour les Droits des Femmes

Non, les Droits des Femmes ne sont pas une sous section des Affaires sociales et de la Santé !

Le gouvernement constitué par Manuel Valls il y a deux jours ne comprend plus de Ministère des Droits des Femmes de plein exercice. Celui ci est déqualifié en Secrétariat d’État, sous l’égide de la Ministre des Affaires sociales et de la Santé.

Outre le fait que conserver ce Ministère durant l’entièreté du quinquennat était une promesse du candidat Hollande, le combat pour l’égalité femmes/hommes est loin d’être terminé. Dans tous les domaines : travail (salarié ou domestique), précarité, violences (dont la prostitution), santé, libre disposition de son corps, parité, handicap, immigration, création artistique, etc…, le chemin est encore long . Pour le parcourir, un Ministère de plein exercice est nécessaire.

Nécessaire car il marque la considération accordée à ce combat, nécessaire car lui seul peut prendre en compte cette approche transversale indispensable.

A l’heure où un virage à droite très significatif est amorcé, à l’heure où les conditions de vie des femmes les plus précaires vont encore se dégrader car ce sont toujours elles les premières victimes, nous ne laisserons pas les acquis du mouvement féministe disparaître dans les affres d’un remaniement délétère.


Toutes et tous devant Matignon mardi 2 septembre, 18h30.


Le 1er juillet 2014

Le Rapport de la Commission spéciale « Prostitution : la plus vieille violence du monde faite aux femmes » de Brigitte Gonthier-Maurin au nom de la délégation aux droits des femmes est disponible sur le site du Sénat :
http://www.senat.fr/notice-rapport/2013/r13-590-notice.html

EXTRAIT:

La délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes a été saisie par la commission spéciale sur la proposition de loi (n° 207, 2013-2014) renforçant la lutte contre le système prostitutionnel.
La délégation considère :


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Les péripéties de l’égalité femmes / hommes

www.50-50magazine.fr

50/50 est un site d’informations original, qui offre réflexions, analyses, débats sur nombre de questions touchant à l’égalité des droits, et à la réalité de l’égalité, entre les femmes et les hommes.

[
NEWSLETTER du 13 juin 2014
->http://www.lkp4.r.mailjet.com/nl/lkp4/z.html?a=11asJK84Bi&b=69399b8c&c=lkp4&d=0984606e&e=28999049&email=isabelle.pouzols@dgfip.finances.gouv.fr]


« Devoir d’exemplarité des bleus »: Acheter du sexe n’est pas un sport.

Acheter du sexe n’est pas un sport !

Pour en savoir plus sur la campagne : http://www.catwlac.org/inicio/2014/…



Rencontre avec Danièle Kergoat
le mardi 24 juin à 19h au bar restaurant Le Lieu Dit – 6, rue Sorbier 75020 Paris

Pour en savoir plus, cliquez sur l’image:

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A lire:

Le gouvernement cherche une issue pour les ABCD de l’égalité (Article paru dans Le Monde le 6 juin 2014)


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Les péripéties de l’égalité femmes / hommes

www.50-50magazine.fr

50/50 est un site d’informations original, qui offre réflexions, analyses, débats sur nombre de questions touchant à l’égalité des droits, et à la réalité de l’égalité, entre les femmes et les hommes.

[
NEWSLETTER N°3 – 30 MAI 2014
->http://lkp4.r.mailjet.com/nl/lkp4/o.html?a=11asJC6CDm&b=9df2d5c9&c=lkp4&d=b0f14cb4&e=0292c50a&email=isabelle.pouzols@dgfip.finances.gouv.fr]


Semaine spéciale

« Genre : une question internationale »

dans Culturesmonde

du lundi 26 au jeudi 29 mai de 11h à 11h50

sur France Culture

Lundi 26 mai – Mondialisation des Gender : vers une vision américaine du genre ?

Mardi 27 mai – Féminisme
et mouvements sociaux : quelle idée du genre dans le monde arabe ?

Mecredi 28
mai – Y a-t-il une étude de genre à l’européenne ?

Jeudi 29
mai 
Gender Studies : science ou nouveau front des luttes sociales ? 


Festival de Cinéma UTOPIA, 2 Avril au 4 Avril

Retenez vos soirées du mercredi 2 Avril au vendredi 4 Avril pour le festival de Cinéma UTOPIA sur le thème :
Dépassement du patriarcat, au cinéma La Clef, Paris 5°.
Le programme est en ligne

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Mercredi 12 mars, de 18h30 à 20h30 sur Radio Libertaire

Dans l’émission Femmes libres, femmes qui luttent, femmes qui témoignent : Des militantes de la Commission Femmes de la FSU présentent les travaux qu’elles animent, ainsi que les Journées intersyndicales Femmes qui auront lieu les 20 et 21 mars.


En avant pour les droits des femmes!

Appel à la manifestation du 8 mars

« Tant que l’égalité entre les femmes et les hommes ne sera pas atteinte, tant que des femmes subiront des violences par le simple fait qu’elles sont des femmes, nous, militantes syndicales et militants syndicaux à la FSU comme ailleurs, devrons continuer à lutter. »


Tract FSU-FINANCES-8 mars


À lire:

Genre: l’école française n’a jamais été neutre de Charlotte Pudlowski



Mobilisation pour le droit à l’avortement

Le 1er février 2014 à Paris : Manifestation de soutien aux Espagnoles

Manif 1er février 2014 – Tract FSU


Des militantes de la FSU FINANCES étaient présentes au rendez-vous…

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ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

 Décret n°2013-1313 du 27 décembre 2013 relatif au rapport annuel sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique


Un article de Marie Joffrin tiré du Monde Libertaire n°1715:

Je viole, tu violes, ils violent


Si vous ne savez pas comment expliquer que les femmes sont les plus maltraitées quant elles arrivent à la retraite, et que la nouvelle loi qui nous est proposée n’arrangera rien, Christiane Marty vous explique tout ça très bien…

Femmes et retraites

Et pour en savoir plus,
Retraites des femmes : la fable du gouvernement
Par Fondation Copernic

 

Droits des femmes