DGFiP et DRFiP NORMANDIE Ou vivre en ABSURDIE !

La lecture des différents supports d’information proposés aux agents fait ressortir un mode de fonctionnement administratif qui confine parfois à la malhonnêteté.

Tout ou presque est toujours imposé aux directions, qui ne font qu’appliquer et qui font au mieux. Ouais !

Il est vrai qu’en matière de suppressions d’emplois, les décisions viennent de Bercy et sans doute de Matignon (qui n’a pas hésité à se renforcer de plus d’une centaine d’emplois !).

Encore faudrait-il préciser que l’avis du responsable en chef est demandé en amont.

Encore faudrait-il ajouter que dorénavant les plans de suppressions d’emplois seraient envisagés sur plusieurs années avec une association de plus en plus étroite des responsables régionaux.

Et surtout il ne faudrait pas oublier que le passage en force de la DGFiP sur les règles de mutation et d’affectation (un vrai massacre) se fait à la demande insistante de responsables locaux qui veulent toujours plus de souplesse.

Il y a une culture de l’irresponsabilité sociale qui est ainsi développée au sein de la DGFiP et qui se traduit par :

« Les règles c’est bien quand tout va bien ;
Les règles c’est mal quand tout va mal
»

Et comme Emmanuel MACRON et le MEDEF disent que tout va mal…

Cette situation nous a conduit à tenter l’exercice suivant : Repérer les mots souvent utilisés à l’occasion des mauvais coups assénés aux services et aux agents de toutes catégories. Et là il nous est apparu soudain possible de les classer en 2 catégories ; cela envisagé du côté managero-directeuro-responsables.

Il y a donc les chouettes mots, ce que certains appellent les éléments de langage, et les gros mots.

Exemple pris au hasard ( ?)
« Il est nécessaire de faire des économies (chouette mot) sur les loyers. Il faut en profiter pour organiser (gros mot auquel on préférera le verbe neutre : faire), donc pour faire des regroupements (chouette mot) de services.
On va « les » (agents des services et services bientôt sans agent) faire migrer (chouette mot).
Les objections (gros mot) des agents n’y changeront rien mais les objurgations fleuriront.
Les règles (gros mot) écrites et d’usage durement construites avant et pendant la fusion seront adaptées (chouette mot) et les garanties (gros mot) devront évoluer (chouette mot).
Etc, etc, »
Il n’est pas impossible que cet exemple soit en lien avec une réalité locale. On vous laisse en juger.

Alors elle n’est pas chouette la vie en ABSURDIE ?


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Tract n°4 FSU-Finances 76