La scène internationale reste toujours dominée par les guerres, les conflits et le terrorisme. La situation des migrants est particulièrement dramatique.
En France comme en Europe, les Frontières se ferment, des murs se construisent comme à Calais au mépris du droit international sur les devoirs d’accueil.
La politique migratoire de l’Europe n’est pas acceptable. A l’instar de Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix, la FSU rappelle le droit à scolarisation pour toutes et tous quelle que soit leur situation administrative et demande au gouvernement de respecter ce droit en scolarisant les enfants et les jeunes réfugiés, qui représentent 1 réfugié sur 2.
La France doit être exemplaire sur ce sujet. Dans ce contexte, les droits des mineurs étrangers sont de plus en plus remis en cause, notamment leur droit à l’éducation. La FSU interpelle le Premier ministre sur ce sujet et s’adressera à l’ensemble des organisations syndicales pour porter la nécessité de scolariser tous les enfants et les jeunes réfugiés, et de façon plus générale de faire respecter la demande de droit d’asile pour l’ensemble des migrants.
Par ailleurs, des militants sont actuellement poursuivis pour le seul fait d’être solidaires avec des étrangers. La FSU dénonce cette instauration d’un délit de solidarité.
La FSU appelle à la participation et à la réussite des marches pour la paix du 24 septembre.