C’est l’ensemble des fonctionnaires des trois versants de la fonction publique qui se mobiliseront massivement.
Du haut niveau de la mobilisation dépendra l’inflexion du gouvernement pour mener une politique salariale favorable aux personnels, aux emplois publics et au service public dans son ensemble.
Alors pourquoi faire grève et manifester le 26 janvier ?
- Parce que c’est la seule action démocratique et constitutionnelle pour agir fortement et se faire entendre,
- Parce que notre syndicat rejette le désarroi et la sidération dans laquelle la pensée unique tente de nous plonger ; nous n’attendons ni miracle ni l’arrivée d’un messie pour prendre nos affaires en main et passer à l’action pour défendre les intérêts collectifs des agents de la fonction publique.
L’augmentation des salaires !
Pour la première fois depuis cinq ans, les syndicats ont réussi à initier un rendez-vous de négociations salariales pour les personnels de la fonction publique.
Mais le gouvernement n’a prévu que très peu de marges de manœuvre budgétaires.
Il n’a pas encore budgétisé le «dégel» mais souhaite privilégier une revalorisation basse, qui serait loin d’être satisfaisante et de compenser la perte de salaire de 8 % cumulée et subie depuis six ans.
Tout reste à faire !
C’est donc maintenant qu’il faut agir pour obtenir du gouvernement les décisions les plus favorables pour notre pouvoir d’achat lors des discussions à venir, et notamment une augmentation significative de la valeur du point d’indice avant la fin du quinquennat.
De multiples raisons existent pour agir !
En particulier faire reconnaître notre engagement professionnel et obtenir des moyens humains pour exercer au mieux nos missions de service public.
Cela passe par des recrutements conséquents de personnels titulaires et le maintien du maillage territorial de nos services et de nos missions.