Notre fédération et notre syndicat national la FSU-Finances avaient répondu présents.
Le gouvernement doit entendre le message fort qui a été délivré par les manifestant-e-s (plusieurs centaines de milliers) et les 1.239.000 pétitionnaires.
L’heure est au développement de la mobilisation, afin que ce projet soit retiré.
En effet nous ne pouvons pas croire qu’en s’attaquant à la protection sociale des travailleur-se-s et en facilitant leur licenciement, cela va faciliter la création d’emplois.
Nous ne pouvons pas croire qu’en allégeant le taux des horaires supplémentaires, cela entraînerait des embauches, bien au contraire les employeurs préféreront alors faire faire des heures supplémentaires que d’embaucher.
L’essentiel de cette loi est inspirée par le MEDEF, elle vient prolonger les attaques portées au droit du travail par la loi Macron (dont certaines avaient été retoquées par le conseil constitutionnel).
L’instauration du travail sans droits et de l’hyper-flexibilité, bref un retour aux conditions de travail et de vie du début du siècle dernier, constituerait la panacée pour lutter contre le chômage.
Les femmes et les hommes de ce pays ne le pensent pas et ne sont pas prêts à se laisser tondre.
Nous sommes toutes et tous concernés.
D’autres moments de luttes forts s’annoncent principalement les 17 et 31 mars.
Aux Finances près de 2000 collègues ont fait grève pour participer au mouvement.