Promotions sociales : les coups de bâton de la DGFIP

Lors du dernier comité technique de réseau le 16 janvier dernier portant en particulier sur la formation professionnelle, plusieurs pistes de réflexions et décisions ont animé la direction générale des finances publiques.
Nous reviendrons sur certains sujets ultérieurement pour faire part de l’analyse de la FSU-Finances qui malheureusement ne peut participer à ce comité technique de réseaux.
La DGFIP est partie du constat que de nombreux candidats inscrits aux concours ne s’y présentent pas ou n’y manifestent qu’une présence symbolique pour agir .
A la FSU-Finances nous ignorons les raisons de ces absences car elles n’apparaissent pas dans le compte rendu administratif, et c’est fort dommage car comprendre un tel phénomène nous paraît important pour apporter de bonnes solutions.
Cependant l’administration a annoncé qu’elle prenait des mesures coercitives dans le cadre de l’organisation des prochains concours de la DGFIP.

Ainsi à compter du 1er septembre 2017, il y aura :

 interdiction de sortir définitivement de la salle d’examen pendant les deux premières heures d’une épreuve écrite (au lieu d’une heure auparavant) ;

 validation des autorisations d’absence pour participer aux épreuves de concours, sur présentation d’une attestation de présence remise aux candidats par les surveillants des centres d’examen.

Mais le pire a été précisé par le président du CTR car d’autres mesures sont en réflexion en matière de concours, parmi celles-ci :

 la limitation du nombre de participations à un concours,

 ou encore l’organisation des concours externe et interne d’accès à un corps le même jour.

Si ces dernières réflexions se concrétisaient, ce serait une atteinte à la liberté en matière de promotion sociale des personnels.
La FSU-Finances est totalement opposée à ces mesures car elles ne constituent que des mesures répressives et régressives à l’encontre des personnels. C’est pitoyable.