Communiqué FSU –
En cette journée anniversaire de la loi de 1905 consacrant la séparation des églises et de l’État, la FSU réaffirme son attachement au principe de laïcité. C’est sur ses bases que la société fonctionne, assurant le respect de la liberté de conscience, respect qui conditionne la compréhension de l’autre, l’acceptation des différences sans renoncement à ses propres convictions. Ces principes garantissent la cohésion sociale. Ils doivent s’appliquer sur l’ensemble du territoire, mettant fin à l’exception de l’Alsace et de la Moselle.
Le monde du travail,secteurs public et privé, sont évidemment concernés par ces principes. Il l’est aussi par les débats et les questions que cela soulève.
C’est ce jour qui a été choisi pour la remise du rapport sur la laïcité et la Fonction publique.
La FSU salue le sérieux du travail de la commission « Laïcité et Fonction publique » présidée par Emile Zuccarrelli, chargé en juin dernier par la Ministre de la Fonction publique d’apporter des réponses cohérentes et concrètes aux agents de la fonction publique et à leurs employeurs, aux questions qu’ils se posent quant à l’application du principe de laïcité et ses remises en cause. Elle salue en particulier l’écoute des rapporteurs et leur volonté de synthèse.
Dans une période complexe, où la société s’interroge sur la manière de vivre ensemble, ce travail est utile, même s’il recoupe déjà de nombreux textes (notamment ceux de l’observatoire de la laïcité).
La FSU a suivi de près ces travaux et est largement intervenue dans les discussions. Les agents de la Fonction publique sont parfois démunis pour faire vivre la laïcité dans l’exercice de leur fonction. La demande de formation est forte. La FSU sera exigeante quant à la qualité des formations qui seraient proposées dans les suites de ce rapport, ainsi qu’à toutes décisions qui pourraient être prises (référent laïcité, baromètre RH, brochure pour les agents…).
Elle tient à souligner la nécessité que les formations comme les instructions qui seront données aux services soient d’abord construites sur la volonté que tous et toutes puissent s’approprier le sens des principes à respecter et faire respecter. Il y a là un gage de réussite.