Santé publique et environnement

La lutte pour obtenir un environnement de qualité fait partie des préoccupations de la FSU-Finances.

92 % des habitants de la planète vivent dans des lieux où les niveaux de qualité de l’air extérieur ne respectent pas les limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon un rapport publié le 27/09/2016.

3 millions de décès par an seraient liés à l’exposition à la pollution de l’air extérieur.

À Paris, la pollution tue 60 fois plus que l’insécurité routière :
Environ 2 500 personnes meurent chaque année de l’exposition aux polluants atmosphériques, en partie émis par les voitures.

A la FSU-Finances nous ne ne pouvons pas rester insensibles face à ce problème, notre résolution syndicale adoptée lors du congrès de mars 2016 contient un chapitre sur :
Un droit égal à la santé pour toutes et tous. La FSU-Finances y revendique :

→ La réorientation du système fondé sur le tout curatif vers la prévention à tous les niveaux :
• en développant une vraie politique d’éducation à la santé,
en luttant pour un environnement de qualité,
• en améliorant les conditions de vie au travail,….(voir le détail)

Les causes :
L’OMS compte parmi les principales sources de pollution de l’air « les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles ».

Des solutions :
Pour la directrice du département santé publique à l’OMS (Dr Maria Neira) :
« Une action rapide pour faire face à la pollution atmosphérique est nécessaire d’urgence ».

 « Il existe des solutions, notamment des systèmes de transports plus viables, la gestion des déchets solides, l’utilisation de poêles et de combustibles propres pour les ménages ainsi que les énergies renouvelables et la réduction des émissions industrielles. »

 De nombreuses villes ont adopté l’interdiction ou la limitation de la circulation des automobiles sur une partie de leur territoire.

Pour la FSU-Finances il serait tant que tous les responsables des pouvoirs publics passent à l’action concrète dans ce domaine.
Il est tant que le débat public et médiatique pollué par des questions inintéressantes ( burkini et nos ancêtres les gaulois) reprenne de la hauteur et traite des sujets vitaux.

Pour en savoir plus : lire les rapports

Impacts de l’exposition chronique aux particules fines