Le gouvernement envisage de supprimer en 2019 le forfait social sur l’épargne salariale des entreprises de moins de 250 salariés, cela aurait de lourdes conséquences :
- 440 millions de recettes en moins pour la Sécurité sociale (selon Bercy) la première année,
- le risque de favoriser l’épargne salariale au détriment du salaire.
Aujourd’hui, un employeur disposant de 100 euros pour ses salarié.e.s a le choix entre :
- soit augmenter les salaires (54 euros d’augmentation des salaires nets et 46 euros de cotisations),
- soit choisir un dispositif d’épargne salariale (75 euros d’épargne salariale nette et 25 euros euros de prélèvements sociaux, dont 17€ de « forfait social »).
Demain si le forfait social était supprimé, sur 100 euros, 90 euros iraient à l’épargne salariale nette, et 10 euros pour les prélèvements sociaux.
Du grand art, assécher les recettes de la sécurité sociale pour mieux la couler.