« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé », disait Einstein.
La maternité reste un frein puissant à l’égalité professionnelle. La peur de la sanction financière pourrait néanmoins changer la donne.
Maternité joue encore contre les salariées
“Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.” [Benjamin Franklin].
Quand certains, en réaction aux attentats de janvier 2015, rêvent d’un « patriot act » à la française. En important des méthodes de l’ami américain (big brother).
Elections professionnelles du 4 décembre 2014, les résultats pour l’ensemble de la Fonction Publique :
Elections professionnelles déc.2014
Tiré d’Alternatives économiques, cet article rappelle que la France compte désormais presque 9 millions de pauvres…dont 900 000 en plus depuis 2008.
La France compte aujourd’hui 900 000 pauvres de plus qu’en 2008, avant la crise. Et cette pauvreté touche désormais 8,9 millions de Français, un sur sept, dont 2,7 millions d’enfants et adolescents de moins de 18 ans. Parallèlement les inégalités ont explosé comme jamais depuis trente ans : avec la crise, les pauvres sont devenus nettement plus pauvres, tandis que les riches continuaient eux à devenir plus riches. Avec 500 000 emplois perdus dans le secteur marchand depuis 2008 et 5,4 millions d’inscrits à Pôle emploi, on se doutait bien sûr déjà que la crise avait eu un effet dévastateur sur le tissu social. D’autant que le nombre des chômeurs de longue durée âgés est rapidement croissant et qu’ils atteignent désormais la limite de leur droit à indemnisation. L’étude de l’Insee sur les revenus des Français en 2011, publiée en septembre dernier, vient malheureusement confirmer l’ampleur de ces dégâts.
L’urgence sociale
On aurait toutefois tort de considérer qu’une telle évolution serait un simple résultat mécanique, par nature inévitable, de la crise. La France est, avec l’Espagne, un des pays d’Europe où la pauvreté et les inégalités ont le plus progressé depuis cinq ans. La crise a évidemment exercé quasiment partout une pression à la baisse sur les revenus moyens des Européens. Mais la répartition de cette pression au sein des sociétés a été notablement différente d’un pays à l’autre. La pauvreté et les inégalités ont par exemple sensiblement reculé au Royaume-Uni durant cette période.
Si la France est un des pays d’Europe où la pauvreté et les inégalités ont le plus progressé dans la crise, c’est, pour une part non négligeable, parce que celle-ci est intervenue au moment même où les pouvoirs publics, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, venaient de prendre des mesures d’ampleur pour alléger la pression fiscale pesant sur les plus aisés, tout en limitant parallèlement l’aide apportée aux plus pauvres, au nom de la lutte contre l’assistanat. D’où l’accélération de la tendance, déjà présente avant la crise, à l’explosion des inégalités.
Les chiffres de l’Insee portent cependant sur l’année 2011. Les politiques engagées depuis l’an dernier permettent-elles d’espérer une inversion de tendance ? En freinant sensiblement l’activité économique, la sévère politique d’austérité menée cette année ne contribue guère à faciliter la vie aux chômeurs et aux précaires. La relance des emplois aidés limite toutefois un peu les dégâts. Et parallèlement d’importantes hausses de prélèvements ont été décidées sur les revenus des plus aisés. Même si, à 45 %, le taux marginal de l’impôt sur le revenu reste encore inférieur de 20 points à ce qu’il était il y a trente ans. Sur le terrain de la lutte contre la pauvreté proprement dite, une panoplie de mesures significatives a été engagée, en matière de revenus, mais aussi de logement, d’éducation…
Les résultats des élections partielles comme les sondages montrent cependant combien les attentes des Français restent fortes en la matière. Et à quel point, ils ont le sentiment – justifié – que les nouveaux dirigeants du pays n’ont pas encore pris pleinement la mesure de l’urgence sociale.
Article issu du dossier Licenciements, inégalités, pauvreté : on fait quoi ?
Traitement médiatique de la grève dans la fonction publique du 31 janvier 2013:
Article paru le 5 février sur le site ACRIMED
Eau : l’Onema mis en cause par la Cour des comptes et des sources syndicales internes
L. Madoui | A la une | France | Publié le 04/02/2013
La gestion du jeune établissement public, chargé de produire les données relatives à la gestion de l’eau et au fonctionnement écologique des milieux aquatiques, est critiquée par la Cour des comptes et suscite le dépôt d’une plainte par le SNE-FSU.
Il y a un an, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) alertait sur les fuites dans les réseaux d’eau potable.
Aujourd’hui, c’est avec un autre type de fuites qu’il fait l’actualité : celles obtenues par Le Monde au sujet d’un prochain rapport de la Cour des comptes, qui entache passablement l’image de l’établissement public créé par la loi de décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques .
« Erreurs de jeunesse » – Dans le « relevé d’observations provisoires » daté de juillet 2012, la Cour signale une « absence de fiabilité des comptes », « un budget mal maîtrisé sans procédure formalisée d’engagement de la dépense », « une gestion des systèmes d’information défaillante », rapporte Le Monde dans son édition datée des 3 et 4 février.
La Cour des comptes insiste sur le caractère provisoire du document, que le journal s’est procuré « à son insu ». Son rapport annuel définitif sera publié dans la matinée du 12 février.
Fin 2012, le directeur général adjoint de l’Onema, François Lacroix, soulignait à la Gazette que la Cour n’avait pas engagé de poursuites après son enquête et verrait ses recommandations scrupuleusement appliquées.
Le numéro 2 de la structure imputait à des « erreurs de jeunesse » les dysfonctionnements relevés par la Cour, « l’Onema devant assumer de lourdes missions avec des ressources humaines réduites ».
Pénurie de moyens – Un manque de moyens dont ont été témoins les collectivités locales. « L’office ne dispose que d’une personne pour gérer les informations concernant les 35 000 services publics locaux d’eau potable et d’assainissement, observe Michel Desmars, responsable du service « eau » de la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies. Un recrutement serait en cours, mais l’effectif demeurerait notoirement insuffisant, même avec l’appui de prestataires extérieurs – lesquels restent à contrôler. »
L’association Service public 2000 dresse un constat similaire : « L’Onema peine à faire remonter l’information du terrain, même avec l’appui des directions départementales des territoires, aux effectifs de plus en plus restreints », remarque son directeur, Loïc Mahevas.
Le Monde cite par ailleurs le secrétaire général du Syndicat national de l’Environnement – Fédération syndicale unitaire (SNE-FSU), qui a déposé plainte contre X en juillet 2012.
Jean-Luc Ciulkiewicz évoque notamment « des fraudes dans la passation et l’exécution des marchés publics » de l’Onema. Une enquête préliminaire est en cours.
Bilan de la politique de l’eau menée de 2006 à 2012 – Dans les « lettres de cadrage pour la transition écologique » adressées, le 23 janvier, aux membres du gouvernement, le Premier ministre évoque notamment le bilan de la politique de l’eau menée de 2006 à 2012, que les ministères de l’Ecologie et de l’Agriculture doivent rendre en juin prochain.
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