Les organisations syndicales FO, CGT, Solidaires et FSU ont rencontré ce matin M. de Molliens avant la tenue de la CAP locale n°3 afin de dénoncer le coup de force organisé par le Directeur au mépris des règles régissant le dialogue social.
Sur l’information due aux représentants du personnel tout d’abord, rien n’est fait dans les règles : réunion informelle l’avant-veille de la CAP et documents papiers transmis seulement la veille comportant des éléments non discutés le jour précédent. Les élus ne sont pas les seuls à être mis devant le fait accompli puisque ni la collègue concernée par un déplacement précipité, ni le chef de poste, n’ont été avisés de ce projet avant la veille de la CAP.
M. de Molliens a tenté de minimiser cette façon de faire en prétendant qu’il s’agissait d’un simple oubli quant à l’information des élus. Et l’agent ? Même combat. Et le chef de poste, idem.
Constatant lui-même que cette ligne de défense est statistiquement improbable, le DRFIP s’est ensuite défaussé sur ses collaborateurs, n’hésitant pas à dramatiser la situation en nous demandant « s’il fallait qu’il les renvoie » (!!!). Ce piège grossier n’a trompé personne, il s’agit encore d’une des fameuses diversions dont M. de Molliens est désormais coutumier.
Sur le fond, il est inacceptable de traiter notre collègue depuis maintenant 14 ans avec un tel mépris. Pilier du poste, notamment sur la matière comptable, son déplacement forcé constitue à la fois une injustice mais également un coup porté à l’ensemble du poste comptable sans pour autant régler les difficultés dans la structure qui récupérerait l’agent.
Mais « s’agissant d’un agent en position d’ALD » et le dernier mot revenant donc à la direction, toute autre considération était accessoire. Le message adressé aux ALD est limpide : la chasse est ouverte !
de boycotter la CAP locale n°3.