L’intérêt général à la casse

Dans le cadre de la défense du service public contre la casse souhaitée par le patronat et les partis de tendance libérale (sur le plan économique), la FSU-Finances vous invite vivement à lire le Monde Diplomatique d’avril 2018.

Plusieurs articles vous éclaireront différemment par rapport à la vision des éditorialistes pro-libéraux laudateurs des marchés.
On ne détruit pas un bâtiment d’un simple coup de pelleteuse. Il faut procéder par petites entailles, ouvrir des brèches, frapper de toutes parts. Il en va de même des entreprises de démolition sociale. Depuis les années 1970, les libéraux s’emploient à affaiblir les dispositifs organisant la solidarité nationale. Démultipliant les foyers, des universités au statut des fonctionnaires (lire «  Refonder plutôt que réformer « ), M. Emmanuel Macron semble parier que certains services publics, comme les chemins de fer (lire  » Il paraît que les petites lignes de chemin de fer coûtent trop cher « ), sont devenus suffisamment dégradés et impopulaires pour qu’il puisse tenter l’estocade au profit du marché. L’heure n’est-elle pas venue, au contraire, de fortifier le principe d’intérêt général ? (lire «  Les fonctionnaires, voilà l’ennemi » rédigé par Anicet Le Pors ancien ministre de la Fonction publique»)