M. le ministre,
L’ampleur du mouvement de grève du 16 Septembre 2019 est sans conteste ; le message est clair.
Les agents de la DGFiP vous ont signifié, par cette action, leur exaspération et leur défiance vis à vis de votre projet « Géographie revisitée ».
Depuis des dizaines d’années, notre administration excelle en matière de suppressions d’emplois et de restructurations de services.
Est-ce, pour vous, une manière de remercier l’exemplarité, l’engagement, la rigueur et la qualité des femmes et des hommes qui travaillent au sein de la DGFiP ?
En supprimant la moitié des implantations pérennes de notre réseau, ce sera à terme la qualité du service rendu à l’usager qui sera sacrifiée.
Pour la FSU-Finances, ce constat est inacceptable !
Certes, notre administration doit bien évidemment évoluer en prenant en compte notamment les avancées technologiques de notre époque (dématérialisation, nouveaux moyens de communication, …).
Pour autant, notre administration doit-elle exclure définitivement de son réseau l’accueil en front office pour ne privilégier uniquement le back office ?
Pour la FSU-Finances, la réponse est clairement non. Pour demeurer efficients et efficaces, les agents de la DGFiP doivent demeurer en contact physique avec l’ensemble des usagers. Il en va du consentement à l’impôt voire du consentement de l’impôt !
La FSU-Finances vous demande de prendre acte du profond désaccord des agents face à cette réforme et d’en tirer toutes les conséquences : retirer purement et simplement votre projet afin que la DGFIP puisse continuer à offrir aux usagers le service public qu’ils méritent et non un simulacre.
Espérant être enfin écouté et entendu, pour préserver un service public de qualité.
La FSU Finances