En dépit d’ambiguïtés, une partie de la population est mobilisée pour exprimer un réel problème de pouvoir d’achat mais aussi des sujets d’inquiétude qui témoignent d’une angoisse réelle pour l’avenir. La FSU estime que le gouvernement doit en prendre la mesure en y apportant les réponses sociales nécessaires.
Pour la FSU, la transition écologique est urgente et elle réaffirme son attachement à une transformation du système de production et de consommation pour assurer l’avenir de nos sociétés. Mais cette transition doit être juste socialement et ne saurait donc peser financièrement que sur les classes populaires et moyennes.
Dans ses mobilisations et interventions quotidiennes, la FSU porte l’exigence de davantage de justice sociale, d’égalité et de progrès social pour toutes et tous.
Cela passe par le renforcement des services publics (Education, santé, emploi, justice, logement, transports …) et un aménagement des territoires assurant l’égalité aussi bien dans les territoires qu’entre eux. Ces politiques exigent une fiscalité plus juste et un réel partage des richesses produites.
La FSU tient à rappeler que la cohésion sociale tient aussi à la défense et au respect des valeurs qui fondent notre société.
La FSU est engagée depuis toujours dans le combat pour l’égalité professionnelle et dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Elle appelle à la réussite des manifestations du 24 novembre pour défendre les droits des femmes.
La FSU estime que le gouvernement a la responsabilité de ne pas laisser se dégrader le climat social. S’il souhaite réellement faire œuvre de conciliation, il doit ouvrir des discussions avec l’ensemble des acteurs. La FSU est prête à s’y engager.
Les Lilas le 23 novembre 2018