concitoyens renoncent aux soins pour des raisons financières.
Le gouvernement Fillon a décidé de
doubler la taxe sur les contrats santé solidaires et
responsables !
En taxant les mutuelles, il taxe 38 millions de mutualistes.
Le syndicat demande le retrait de la taxe sur les mutuelles.
Le gouvernement Fillon a instauré à compter de
2012 une retenue dite journée de carence sur les
congés pour maladie.
Il contribue à appauvrir les personnels malades.
Le syndicat demande l’abandon de la retenue du jour de
carence en cas de congés maladie instauré sans
aucune concertation et au mépris du droit des malades et du
statut de la Fonction publique
Les inégalités de santé sont
essentiellement liées aux: conditions de travail, et aux
revenus : l’espérance de vie d’un cadre
est de 7 ans plus longue que celle d’un ouvrier.
En partant des besoins de santé des populations, il importe
d’obtenir l’accès aux soins pour tous et
de résorber les inégalités.
La FSU Finances
préconise une réforme profonde du
système de santé et de
l’assurance-maladie, visant à en
améliorer la
qualité et à réduire les
dysfonctionnements.
Le taux de remboursement par la Sécurité sociale
des soins de ville (médecine générale,
optique, dentaire…) est descendu à 55%.
Il convient d’augmenter ce taux.
Cela passe par une réforme qui pourrait se traduire par
l’instauration d’une véritable
« couverture santé » obligatoire pour
tous, tant dans le domaine curatif que préventif.
La part des mutuelles ou des assurances santé des
ménages, dans les dépenses de santé ne
cessent de croître.
Ouvrir la santé à la concurrence, aux logiques
individuelles, à la sélection des risques,
c’est renoncer à une assurance maladie de haut
niveau et accepter le démantèlement
programmé des solidarités.
La FSU Finances
s’oppose à l’ensemble de ces orientations.
L’assurance maladie obligatoire est la seule
capable de maintenir les solidarités et de garantir
l’accès aux soins pour tous.
Rôle de la
Mutualité
:
En raison de son rôle dans l’économie
sociale, et des valeurs de solidarité qu’elle
défend, la Mutualité française doit
bénéficier d’un statut
adapté, puisque les assurances privées ne
poursuivent pas les mêmes objectifs.
Les initiatives du mouvement syndical et mutualiste sont indispensables
pour défendre la sécurité sociale. La
FSU Finances souhaite que la mutualité assume
son
rôle de prévention solidaire et d’aide
aux personnes, et porte
l’exigence d’une extension de
l’assurance-maladie obligatoire pour tous.
Financer le droit
à la santé pour tous:
La mise en place d’une politique d’emploi,
d’accroissement des qualifications et
d’amélioration des salaires permettra
d’augmenter les rentrées de cotisations. La remise
en cause d’exonérations de cotisations non
justifiées et le paiement des dettes patronales et de
l’Etat aux caisses de sécurité sociales
permettront le retour à l’équilibre des
comptes de l’assurance maladie.
La FSU Finances affirme
son attachement au financement de la protection sociale par le biais
des cotisations qui légitiment les droits.
L’ensemble des revenus du capital et du patrimoine doivent
contribuer également au financement d’une
protection sociale solidaire et universelle.
La santé au
travail :
Les problème de santé liés
au travail et les maladies professionnelles sont de plus en plus
fréquentes, de nombreux salariés sont en
situation de souffrance sur leur lieu de travail.
Le stress touche l’ensemble des
salariés. Le management par objectifs rebaptisé
« management par le stress » est
dévastateur. Les salariés sont trop souvent
victimes de harcèlement moral, mais rarement reconnus comme
victimes.
A la DGFIP il y a beaucoup de souffrance au travail, il existe
plusieurs cas de suicides.
La FSU Finances agit pour l’amélioration des
conditions de travail et celle des locaux. Avec la fusion de la DGFIP
les conditions de travail ont eu plutôt tendance à
se dégrader.
Les comités d’hygiène et
sécurité et conditions de travail doivent
améliorer leur efficacité, grâce
à des moyens conséquents leur permettant
d’assurer leurs missions (temps, formation
adaptée, expertises…).
Il convient d’ améliorer le
fonctionnement des instances médicales, comités
médicaux , commissions de réforme qui sont trop
souvent des chambres d’enregistrement. La FSU Finances exige une
véritable médecine de prévention en
faveur des personnels, ainsi que l’amélioration du
dispositif de rémunération des congés
de maladie ordinaires : un allègement de service
à titre préventif doit être mis en
place pour les personnes souffrant de maladies lourdes, fatigantes ou
invalidantes, tout en maintenant un niveau de
rémunération normal.
Le mi-temps
thérapeutique doit pouvoir être
attribué plusieurs fois pour la même maladie
grave.
Une réparation plus juste doit être
pratiquée pour les victimes d’accidents du travail
ou de maladies professionnelles.
L’administration doit mettre en place une politique de
reconversion et de reclassement des personnels qui ne peuvent plus
assurer le métier qu’ils exerçaient
pour raisons de santé.