Newsletter Septembre 2020

Chers adhérents, chers collègues,

J’espère que vous allez tous bien, ainsi que vos familles et amis.

Vivre avec le virus, oui, mais en commun avec les gestes barrières !

La FSU-Finances reprend à nouveau, de vous transmettre sa news letter. Par cet envoi périodique, la FSU-Finances souhaite fournir,

à l’ensemble des agents de la DGFiP, toutes les informations utiles pour comprendre les changements opérés au sein de notre ministère et de notre société.

On compte sur vous pour nous accompagner dans cette période particulière, qui nous empêche de partager des moments ensemble.

Ça y est, l’escalade des suppressions d’emplois, annoncé par le gouvernement, notamment avec la loi de finances 2021, a commencé. Ainsi suppression de plus de 2000 emplois pour Bercy et un budget qui sera aussi diminué de 1.3 % .

L’actualité sociale quant à elle reste toujours aussi inquiétante. Malgré une crise sanitaire d’une grande ampleur, le gouvernement décide tout simplement de maintenir la suppression des CHSCT .C’est encore un coup porté à la démocratie. C’est aussi un signe de mépris envers dialogue social, qui s’avère pourtant être une des solutions pour

MIEUX SE PROTÉGER face à cette crise.

A lire https://www.fsu-finances.fr/intersyndicale-claque-la-porte/

Et à part ça, quoi de neuf à la DGFIP

  • la démétropolisation

Le gouvernement indique : « Le volet spécifique lié à la « démétropolisation » vise à rééquilibrer les territoires.[..] Il permet de mieux prendre en compte et de concilier les aspirations des agents à travailler en dehors des grands centres urbains ».

L’objectif recherché n’est pas de concilier les aspirations des agents avec les besoins du territoire mais semble plutôt vouloir implanter des services n’accueillant pas de public dans des endroits plus attractifs pour la DGFIP en termes de coût de l’immobilier.

  • NRP

C’est la reprise des réformes comme si de rien n’était. L’objectif principal reste la réduction du réseau, et la DGFIP a bel et bien l’intention de supprimer plus de 1 000 structures.

Le rythme change mais le cap reste identique, les enseignements tirés de la crise ne semblent les mêmes du point de vue des agents et de celui de la Direction Générale.

  • Télétravail et avenir de la DGFIP

La circulation plus active du virus dans beaucoup de départements peut également justifier un recours accru au télétravail, dans les conditions réglementaires c’est à dire avec un maximum de 3 jours par semaine sauf exception. Le contexte sanitaire, les contraintes liées aux déplacements dans les transports en commun et aux bureaux partagés sont à prendre en compte pour examiner vos demandes. Dans les territoires en alerte maximale (Guadeloupe et métropole Aix-Marseille à ce jour), le télétravail doit être encouragé. Dans les territoires en alerte renforcée, ce mode d’organisation du travail doit recevoir un accueil particulièrement bienveillant.

La Fsu-Finances reste vigilante dans l’organisation du télétravail.

Sous prétexte de développer le télétravail, nous voila aux portes de passer de l’« open space » aux espaces de « coworking » . Dans le monde de l’entreprise, cette politique porte un nom, le « downsizing », qui consiste à réduire la taille des groupes ou unités opérationnels, afin de rendre l’ensemble du système plus rentable.

C’est une menace bien réelle qui nous attend, à nous de défendre nos droits et le service public.

La FSU-Finances ne manquera pas d’être attentive sur tous les sujets notamment le contrat d’objectifs et de moyens qui s’avère très alarmant pour notre avenir.

Covid-19

La situation de celles et ceux d’entre vous qui restent vulnérables continuera à faire l’objet d’une attention particulière et sera réexaminée avec le médecin de prévention. Les pathologies listées par l’article 2 du décret du 29 août 2020, pourront rendre possible une situation en ASA si le télétravail n’est pas possible sur préconisation du médecin de prévention.

Communiqué

Alors que l’épidémie progresse et que de nouvelles mesures sanitaires ont été prises dans certains territoires, la FSU dénonce le fait que les services publics ne fassent pas l’objet d’adaptations particulières à la reprise de l’épidémie. Or, avec 20% de l’emploi en France et l’accueil de nombre…

Lire plus :  https://fsu.fr/urgence-pour-les-services-publics/

Ne relâchons pas nos efforts, restons mobilisés !

Soyons forts, soyons prudents, ensemble.

Amitiés syndicales