Pantoufles pour les uns, précarité pour les autres

L’art de faire passer des vessies pour des lanternes.
Il est génial Emmanuel, car il a réussi à se faire passer de « gauche » auprès du Président de la République.
Il est néanmoins surprenant que le candidat qui s’était déclaré ennemi de la finance se soit entouré d’un banquier d’affaire, au point de le choisir comme conseiller, puis comme ministre de l’Economie.

Un porteur d’espoir ?
En clamant sans vergogne son amour à la fois pour les preneurs de risques et pour la flexibilité des salariés, tout en gardant ses pieds au chaud dans les « pantoufles » réservées aux inspecteurs généraux des finances qui lui permettent d’aller s’enrichir dans le privé tout en restant fonctionnaire détaché, il épate la galerie des béats.
Ce sont les mêmes qui doivent chercher en vain de le croiser dans un autocar pour le remercier de son action efficace contre le réchauffement climatique et la pollution en privilégiant la multiplication des autocars sur les routes au détriment de l’usage des trains.

Un silence assourdissant
Pourquoi un ministre si prolixe dans les médias, l’est beaucoup moins sur l’affaire Panama papers ? Affaire sur laquelle il s’est exprimé plus en tant que citoyen et contribuable que comme ministre.
Pourquoi ne pas expliquer aux citoyens les actions qu’il souhaite mettre en place dans son ministère pour lutter contre l’évasion fiscale organisée par les organismes bancaires ?