Toutes et tous contre la loi Travail

vignette_loi_travail-2.jpg
Selon un sondage 74% des personnes interrogées affirment être opposées à la loi Travail. Dans le détail, 37% y sont « tout à fait opposés », 37% « plutôt oppposés ».
Leur défiance est, donc très forte envers le gouvernement Vals.
De plus dans un autre sondage, 54 % des personnes disent « approuver » le mouvement des syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) qui appellent à deux nouvelles journées d’action les 17 et 19 mai contre la loi Travail.

La FSU-Finances estime que la loi dite Travail, adoptée le 12 mai 2016 à coup de 49-3, remet profondément en cause nombre d’acquis sociaux comme de droits protecteurs des salarié-e-s.
Ses incidences et répercussions seraient tout aussi néfastes sur la situation, déjà fragilisée, d’un nombre, toujours grandissant, d’agents publics.
Pour ces agents, les inquiétudes se renforcent car des annonces fortement médiatisées tendent à vouloir remettre en cause leur statut.
Aussi, le contexte actuel, ponctué d’initiatives et de mobilisations déterminées, démontre une très forte opposition à cette loi régressive portant atteinte au Code du Travail comme aux garanties collectives.
D’ailleurs l’inversion de la hiérarchie des normes est un des principaux éléments dangereux de ce projet de loi.

Le mouvement «Nuit debout » initié à l’occasion de la lutte contre la loi El Khomri, montre que la « chose publique », intéresse les français.

Mais ce mouvement populaire ne pourra prendre de l’essor que si le mouvement social, dont les organisations syndicales sont un moteur, l’accompagne en persévérant dans les luttes qu’il mène, en refusant toutes les dégradations sociales et sociétales, en développant des propositions alternatives.
Toutes les luttes sont importantes et il nous faut les mener tant au plan général qu’au plan particulier.
Dans un monde où la précarisation et la flexibilité au travail seraient les règles, quel temps restera-t-il pour l’éducation, la culture,…?
Réfléchir à un travail émancipateur mais aussi à l’émancipation du travail pour libérer du temps, c’est réfléchir à un autre modèle de société, loin de tout enfermement dans le seul monde du travail, une société où le savoir, la culture, les liens sociaux seraient renforcés…
Ce sont ces « utopies » qui doivent nous guider dans notre action quotidienne et qui doivent nous amener à nous engager.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, étudiantes et de jeunesse : UNEF, FIDL, UNL soulignent leur détermination à obtenir le retrait de cette loi et à conquérir de nouveaux droits.

La FSU-Finances soutient les dynamiques et les initiatives en cours.

RDV Francilien :
appel_intersyndical_16_mai_2016_.pdf

  • Le mardi 17 mai : manifestation à 14 heures Place Ecole Militaire (proximité du MEDEF) vers Matignon.
  • Le jeudi 19 mai : manifestation à 14 heures de la place de la Nation à la Place d’Italie.

Nombreuses initiatives en province : consulter les sites locaux.